Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SEBKHA-CHOTT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 16 juin 2009
 

De la persistance de la mythologie chottienne en ??? vélos
(Musea – 2009) 
Durée 55’38 – 54 Titres 

http://www.sebkhachott.net
http://www.myspace.com/sebkhachott
http://www.musearecords.com

Ils viennent des environs du Mans et doivent une partie de leur folie dévastatrice à l’écoute massive de doux dingues notoires tels que Frank Zappa, Fishbone, Ange ou encore Magma … On l’aura rapidement compris, pour Sebkha-Chott, il n’est absolument pas question de choisir entre le rock progressif, le rock expérimental et le free jazz, bien au contraire, la dynamique première de ces jeunes musiciens étant de mélanger tout cela dans un seul et même creuset où les cuivres répondent aux flûtes et où les percussions partent dans tous les sens. Père du Mekanik Metal Disco, le combo manceau accouche dans la liesse absolue de son quatrième effort au titre encore plus délirant que ceux de ses prédécesseurs et s’efforce de le présenter au plus grand nombre en s’attachant à donner une tournée qu’il souhaite au moins aussi folle que longue. On n’a pas fini de voir des éléphants roses jouer des claquettes dans les champs de colza !

De tous ceux qui ont eu la chance de voir Sebkha-Chott sur scène est ressorti la même remarque, une sorte de délire quasiment inintelligible dans lequel il et question d’ovnis, d’extra-terrestres … Il est vrai que la découverte de ce nouvel opus n’est pas sans apporter son lot de surprises puisque c’est vers le répondeur d’une fille de joie que le groupe nous emmène durant pas moins de quarante huit pistes, certes courtes mais jamais dénuées d’une part d’humour et d’une autre de dérision grivoise. Soit, mais il est maintenant temps de passer aux choses sérieuses et c’est en envoyant enfin ses notes que Sebkha-Chott donne un véritable départ à « De la persistance de la mythologie chottienne en ??? vélos ». Toujours prêts à dérailler, les Sarthois ne résistent à aucun effet de manche, à aucune pirouette pour emmener leur musique jusque dans les recoins les plus inattendus de l’imagination artistique et c’est sur le grand braquet que l’on se perd de « Bienvenue à Babylone » jusqu’à « La chute d’Ohreland ». Si l’on s’agrippe parfois aux branches d’un « Pinok’ïo » ou d’une « Comtesse del Amafia », ce n’est que pour mieux dégringoler l’instant suivant dans « Le cirque des Enfers » et que l’on aime ou que l’on déteste, c’est toujours avec les mêmes yeux ébahis que l’on regarde Sebkha-Chott ! Rester de marbre est sans doute la pire des insultes que l’on puisse faire au groupe …