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FLOH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 09 juin 2009
 

Dreaming that I’m dreaming
(Autoproduction – 2009) 
Durée 14’17 – 4 Titres

http://www.myspace.com/flohspace

FLoh est un artiste à géométrie variable, un jeune auteur, compositeur et interprète originaire de Seine et Marne qui se produit avec la même passion et la même envie en solo ou en groupe, selon le bon vouloir de ceux qui le programment … Une voix, une guitare, un ukulélé ou un kamalengoni suffisent à faire partager toute la richesse d’une musique inspirée de Nick Drake et des Beatles, de Leonard Cohen et de Neil Young, mais c’est en invitant quand même quelques musiciens à le rejoindre sur ce premier EP et à apporter violoncelles, contrebasses et percussions que FLoh met à profit toutes les expériences acquises sur les planches en jouant en ouverture ou aux côtés de Miro, de Kid With No Eyes ou encore de Moriarty … Sans jamais mettre un mot plus haut que l’autre, l’artiste parvient à se créer une couleur très personnelle, à charmer sans avoir l’aire de racoler, et ça marche en plus !

Une grosse dose de folk à laquelle viennent se greffer des accents blues, des accents pop et même des accents rock, il ne faut pas grand chose de plus à FLoh pour réussir à construire une base solide sur laquelle ses textes viennent prendre une place qui semble naturelle, que le verbe se conjugue dans la langue de Shakespeare ou encore dans celle de Molière. On se laisse porter par une guitare toujours très inspirée mais on décolle véritablement grâce aux allures psychédéliques venues de l’apport improbable d’une scie musicale, d’un sitar et de tout un lot de cordes frottées qui surprennent au premier abord puis séduisent l’instant d’après. Quelques claps, quelques sifflets ou encore une sirène stridente en guise d’arrangements et voilà FLoh à pied d’œuvre avec ses « Solid Man », « Psychiatric Blues », « Etre Humain » et autres « Prison Wall » à la fois très méticuleusement construits et joués avec un tel détachement que l’on les croirait parfois improvisés. Un mixage et un mastering qui accentuent encore un peu plus le versant à la roots de l’affaire finissent de donner à l’ouvrage tout son charme et c’est en applaudissant des deux mains la démarche même de FLoh mais aussi le résultat dans son ensemble que l’on salue un maxi qui devrait très vite mettre son créateur sur orbite. Coup de cœur assuré !