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SEX & DOLLARS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 01 juin 2009
 

Sex & Dollars
(Un je-ne-sais-quoi… – 2009) 
Durée 39’55 – 10 Titres 

http://www.myspace.com/sexndollars 
http://www.un-je-ne-sais-quoi.com

Du cul et du fric, voilà un adage qui a fait la réputation d’un art que l’on a appelé rock’n’roll et qui, quoi que l’on en dise, ne change pas ou si peu depuis que le monde est monde … Créé fin 2005 par le dessinateur Relom aka Paul Morel au chant et à la guitare et rejoint par Jansé Vermalle à la guitare, Stéphane Adam à la basse et Jonathan Bontet à la batterie, Sex & Dollars s’efforce de ne pas se la raconter pour au contraire jouer, et bien en plus, le combo tourangeau n’ayant d’autre ambition tout bien pesé que celle de faire du rock sans concession en mettant dedans un peu de punk, un peu de blues, un peu de hard et surtout beaucoup d’énergie … Rejoint par Guillaume Bernard qui pose ses harmos en invité spécial et emballé par Relom et Jansé dans un joli digipack, l’opus éponyme de Sex & Dollars se propage de platine en platine pour le plus grand bonheur de ceux qui aiment la bonne musique !

Ils manient aussi habilement la guitare que les crayons et leurs riffs sont au bout du compte au moins aussi destroy que leur planches, la rythmique en fer forgé de leurs deux complices ne faisant que renforcer encore un peu plus cet élan de générosité qui se déverse dès que l’on pose le doigt sur la touche play … Sans le moindre coup de frein du début jusqu’à l’arrivée, Sex & Dollars déroule le long ruban de bitume de son rock pur jus de fruit à la manière d’un rouleau compresseur, écrabouillant tout sur son passage et laissant au bout du compte l’auditeur sur les rotules en moins d’une quarantaine de minutes avec des « You Had A Gun », des « Cannibal », des « The Shame », des « Wedding Party », des « Buring My Head In The Sand… » et même avec un « Punk In Dirt » qui vient tracer la ligne d’arrivée en s’appuyant sur de grosses saturations et sur un côté fabuleusement lourd aux limites du stoner rock. Sans rien révolutionner au genre, ils n’en ont d’ailleurs aucunement envie, le quartet arrive pourtant à nous sortir de derrière les cartons à dessins une tartine bien grasse et bien puissante, une rondelle qui affiche un très fort cachet « Something Wild » comme on les aime ici ! Jouer du rock et le faire avec ses tripes, on n’a encore rien trouvé de mieux pour se mettre de bonne humeur … Ces quatre là l’on bien compris et ils ne s’en privent pas, tant mieux pour nous !