Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PEPPERMOON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 28 mai 2009
 

Nos ballades
(Edina – Rue Stendhal – 2009) 
Durée 36’18 – 13 Titres

http://www.peppermoon.fr 
http://www.myspace.com/peppermoon

Trois jeunes gens qui se réunissent pour faire de la chanson française très fortement teintée de pop, la recette est sans doute classique mais quand elle est suivie au pied de la lettre et assaisonnée avec le plus grand soin, cela donne parfois des choses épatantes … C’est un peu ce qui se passe avec Peppermoon, et si le chant est confié à la séduisante Iris, les guitares et basses tombent dans le giron de Benoît tandis que le reste, de la composition jusqu’à l’artwork en passant par les claviers et les programmations est le fruit des efforts démesurés de Pierre Faa, le carburant essentielle qui alimente le moteur du trio mais qui en graisse également les rouages. Un poil de nostalgie, beaucoup de délicatesse, des sujets graves voire carrément tragiques, d’autres plus légers et enfin beaucoup de travail suffisent à faire avancer les choses et c’est avec « Nos ballades » que Peppermoon s’efforce aujourd’hui de se faire aujourd’hui remarquer … 

Iris n’est ni Jane Birkin, ni Françoise Hardi, ni Keren Ann, ni même Pauline Croze, mais elle fait de Peppermoon un juste milieu de toutes ces influences en y incorporant en prime une culture très vaste qui va de William Sheller jusqu’aux Cardigans en passant par les grands classiques des sixties et des seventies. Pas mal non ? On se laisse très vite rattraper par un chant convaincant qui glisse les messages avec un tel talent et une telle lucidité qu’on les boit sans la moindre hésitation, glissant au fil des notes d’un piano aérien, d’une guitare inspirée ou tout simplement d’arrangements bien travaillés qui font des « Petits miroirs », de « Barcelone », de « Bed And Breakfast » ou encore de « Joséphine » autant de moments où la rêverie et l’imaginaire sont les seules véritables attitudes à adopter. Un « Thé » pris en compagnie de Timothy Rabbit, deux instrumentaux pour donner un cachet un peu différent de ce que les autres font et c’en est déjà fini de « Nos ballades » en compagnie de Peppermoon, des errances irréelles qui nous conduisent jusque dans des endroits improbables mais tellement irrésistibles que l’on ne peut qu’y trouver ses repères et s’y sentir chez soi très rapidement. Les fondus de musique dématérialisée peuvent déjà s’y perdre, les adeptes de l’objet devront attendre pour leur part jusque fin août. Tout vient à point à qui sait attendre …