mardi, 26 mai 2009 Skin (Sony BMG – 2009) Durée 17’06 – 5 Titres
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Comme beaucoup de groupes, Empyr n’est autre que la réunion d’une bande de potes si ce n’est que les cinq membres qui le composent sont issus de formation comme Kyo, Pleymo, Vegastar et Watcha … On comprend mieux maintenant pourquoi ça sonne et on ne se surprend pas trop du premier succès rencontré avec « The Peaceful Riot », un premier album paru en 2008. Si le rock est bien évidemment le dénominateur commun à Benoît Poher au chant, Florient Dubos et Fred Duquesne aux guitares, Benoît Julliard à la basse et Jocelyn Moze à la batterie, c’est autour d’un chant en Anglais que les cinq jeunes gens aux carrières individuelles déjà conséquentes évoluent aujourd’hui et en attendant une seconde tartine annoncée pour la fin de l’année, ils proposent à leurs fans un bon gros maxi regroupant inédits, enregistrements live et versions acoustiques … Une opération que d’aucuns taxeront de bassement mercantile, et pourtant il y a là de quoi se régaler !
Difficile de ne pas céder à la tentation qu’Empyr laisse planer dès l’entrée de « Skin » dans la platine puisque c’est bel et bien un bon rock bien musclé que les cinq garçons nous proposent avec pour commencer un inédit pas piqué des vers, le très virulent « Your Skin, My Skin », un titre plein de saturations jusque dans la voix d’un Benoît Poher au mieux de sa forme. Les guitares se bousculent au portillon et on poursuit avec « Way Out », le bonus track de l’édition nippone de « The Peaceful Riot » qui persiste et signe dans la voie d’un rock pur et dur, même si la mélodie s’y installe de façon un peu plus palpable … Empyr en live déchaîne les foules et c’est avec deux extraits explosifs des concerts passés que le combo parisien tente de convaincre les plus réticents de venir les découvrir sur scène, envoyant coup sur coup un « Say It » plein de breaks et un « To The Blood » aux riffs bien tendus et bien denses et à la voix fabuleusement changeante ! Un peu de finesse dans ce monde de brutes ne saurait nuire à l’homogénéité de « Skin » et c’est avec une relecture acoustique de « Birth » qu’Empyr contre attaque pour un final tout en délicatesse et en nuances … Voilà de quoi patienter jusqu’au prochain album en bonne compagnie !
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