vendredi, 29 mai 2009
Cinematek Orchestral
(Autoproduction – 2008)
Durée 45’07 – 11 Titres
http://www.myspace.com/longbass
 C’est en développant le versant le plus obsessionnel de sa musique que Long Bass travaille autour de ses deux instruments de prédilection depuis maintenant une dizaine d’années, la basse d’une part et les percussions de l’autre … Quelques cinq centaines de concerts et quatre albums autoproduits lui donneront le droit à l’appellation très enviable de bassiste fou plein de groove et c’est en 2007 que Nicolas Clery décidera enfin de franchir un nouveau cap en enregistrant son propre album. Accompagné de Sansecret pour le mixage et les arrangements, ce petit génie des machines et des programmations n’en oubliera pas pour autant sa fidèle basse et invitera même quelques voix, quelques guitares et même des cuivres à le rejoindre sur « Cinematek Orchestral », un album où le groove et l’electro réinventent la fusion !
Ce n’est ni un simple album de musique, ni même une bande originale de film … Au-delà de tout ce que l’on avait pu entendre jusqu’à ce jour, Long Bass nous propose un album qui se colore d’ambiances cinématographiques et qui s’appuie sur des nuances installées entre free jazz, funk, house et electro ! Difficile de s’y frayer un chemin à la première écoute mais les suivantes ne font que renforcer l’idée de départ ressentie après seulement un ou deux titres, « Cinematek Orchestral » est une sorte d’ovni inaccessible, du moins cherche t’il à s’en donner des airs puisque quelques passages dans la platine finissent quand même par familiariser l’auditeur et sa proie et par laisser à des « Billy Cross », « MC’5 », « Big Mac » et autres « Dance For Mickey Mouse » le soin de libérer leurs véritables arômes, leur véritable délicatesse … Le groove improbable de Long Bass devient très rapidement communicatif et on se prend à entrer dans le trip de cet artiste qui avoue avoir été influencé par quelques illuminés notoires, dans le bon sens du terme s’entend, des John Lurie, Christian Vander ou encore Serge Gainsbourg. C’est peut être aussi un peu ce qui fait son charme …
|
