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MARKO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 23 mai 2009
 

Mille et un réveils
(Autoproduction – 2008) 
Durée 58’49 – 16 Titres

http://www.myspace.com/markoharp

Il est parti au milieu des années 80 se frotter aux plus grands harmonicistes de l’autre côté de l’Atlantique et en est revenu avec un projet de groupe, le Golden Blues Band, qui connaîtra un certain succès en collaborant notamment avec Marva Wright … De fil en aiguille, Marko Balland s’offrira son premier album solo pour finir en beauté le deuxième millénaire avant de confirmer avec un effort hommage à Hendrix et de rejoindre divers artistes pour des séances et notamment Café Bertrand pour qui il posera ses harmonicas sur deux titres des « Airs empruntés », réalisant même au passage le clip « Les Vents » ! Quatre années plus tard, Marko se posait un instant et en profitait pour s’offrir un troisième album, un ouvrage dans lequel son jeu d’harmonica n’a plus grand chose à prouver à ses fans mais où le chant à toutes les raisons valables de se laisser aller à interpréter des textes écrits en grand partie par Boris Bergman … Quelques reprises pour agrémenter le tout et c’est parti en fanfare pour « Mille et un réveils » !

Marko Baland, c’est la générosité à l’état brut, une vraie gueule de rock dans un corps bluesy à souhait, avec en bonus un côté hendrixien dans l’attitude qui transparaît jusque dans l’artwork de ce troisième effort au look très psychédélique et au son qui ne l’est pas moins … Portées par des musiques pleines de saveur, les chansons de « Mille et un réveils » nous emmènent directement jusqu’au plus intime de l’artiste et nous font traverser quelques portraits plein de vie et pleins de saveurs, quelques instantanés parfois pas piqués des vers. Bien décidé à « Revenir en arrière », du moins le temps d’un enregistrement, Marko se la joue frenchy rocker et nous emmène tantôt sur les traces de Capdevielle, tantôt sur celles de Bertignac ou encore de Noir Désir, nous fait le coup de la chanson qui séduit, qui interpelle, nous donnant en pâture des « Merci la nuit », des « Sous l’manteau », des « Rideau » ou encore des « Fin d’été à Graceland » et finissant définitivement d’enfoncer le clou avec une très explosive « Girl » empruntée aux White Stripes et avec une non moins volubile « Lazy » tout droit venu de chez Deep Purple que l’artiste s’approprie avec beaucoup de talent. Là où certains s’efforcent de faire des albums pleins de paillettes et de strass, Marko s’est contenté d’enregistrer un album à la dimension humaine, un album taillé au plus près de l’os et surtout plein de bonnes vibrations ! Des albums comme ça, on en redemande forcément …