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KRASS-T pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 18 mai 2009
 

Le jour du saigneur
(Autoproduction – 2009) 
Durée 39’05 – 11 Titres

http://krasst.free.fr
http://www.myspace.com/krasst

Leur nom est tout droit issu de la crasse, de la puanteur, mais c’est de Pantera, Slayer ou encore Cannibal Corpse que leur viennent leurs influences majeures, même si les membres de Krass-T avouent de bon gré avoir été élevés au son des Béru, de Nirvana ou encore d’AC/DC … Cinq années de trash et de metal auront poussé le groupe jusque dans ses plus lointains retranchements et c’est après avoir accueilli Niko à la basse que Ju aux hurlements, Yannouch à la guitare et Stooph à la batterie s’en iront donner une quinzaine de concerts partagés entre salles et festivals avant de partir flirter avec le studio et d’en revenir avec un premier album posé entre death, trash, hardcore et punk à chiens. Reconnu dans tout le Nord de l’hexagone, le combo valenciennois joue la carte de l’ouverture et se propose de venir prêcher sa propre bonne parole dans les provinces françaises …

Krass-T a choisi d’évoluer dans un registre extrême qui a tendance à parfois faire un peu peur aux âmes sensibles mais ce n’est pas pour autant que le groupe a renoncé à véhiculer ses propres idées au travers de lyrics certes pas toujours très audibles à la première écoute mais toujours conçus autour des sentiments sincères qui l’animent. Basique, instinctive, quasiment mécanique, la rythmique impose un volume suffisant pour que les guitares n’aient plus qu’à se mettre en mode tronçonneuse et à étaler sur la bande autant de copeaux bien aiguisés sur lesquels les cris inhumains de Ju finissent de se vider de leurs dernières gouttes de sang. Parti un peu à contre courant avec une intro des plus surprenantes, « Le Jour du Saigneur » ouvre grandes les portes de la messe noire à laquelle nous convie Krass-T et laisse la voie libre aux « Starifié », « Criminel légal », « Virus » et autres « The Patriot » qui finissent inévitablement de mettre en pelote les nerfs les plus endurcis … Livré dans un packaging digne du reste de la production du genre, ce premier opus de Krass-T ne manquera pas de séduire les amateurs du genre mais aussi de mettre en action les neurones des plumitifs initiés qui ne cesseront sans doute plus désormais de débattre autour du fait que c’est plutôt du grindcore, plutôt du trashcore ou plutôt du deathcore ! On en rigole à l’avance et rayon énergie, on en redemande … hardcore et à cris !