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INK CITY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 21 mai 2009
 

Human rock school
(Brennus – 2009) 
Durée 41’26 – 10 Titres

http://www.inkcity.fr
http://www.myspace.com/inkcityrockband
 
Formée en 2005 autour de sa chanteuse Lena Metchta et de son bassiste Kult, Ink City est une formation parisienne qui a trouvé son rythme de croisière lors de l’arrivée en son sein de Stéphane Nikolic aux drums puis de Sham Makdessi aux guitares. Le reste n’en sera que plus naturel avec l’enregistrement d’un premier maxi qui finira par se transformer en un bon gros album lors de la signature chez Brennus qui le met aujourd’hui dans les bacs. Rien de bien surprenant sur le papier donc si ce n’est que le quartet a souhaité se donner les moyens de ses ambitions en confiant la réalisation de l’album à Francis Caste et en se rendant au Studio Sainte Marthe pour y fignoler ce premier enfant qui en appelle d’autres, quand bien même la guitare a déjà changé de mains depuis l’enregistrement de « Human Rock School » …

Ink City a trouvé l’équilibre parfait entre des guitares dynamitées et une rythmique assassine et confie à Lena la lourde tache de mettre le tout en valeur en posant dessus sa voix capable de passer de la furie la plus incontrôlable à la délicatesse la plus sensuelle. Véritable chanteuse au spectre de tessitures très vaste, la diva donne au groupe une grande partie de son intérêt, d’autant plus qu’elle prend part au processus de composition à part égale avec ses mâles acolytes et apporte à Ink City ce petit plus qui fait du groupe un de ceux capables de rabibocher la scène rock metal avec un public qui a souvent tendance à trouver, à tort ou à raison, que tout à déjà été dit ou presque dans le registre. Ceux qui avaient déjà posé une oreille sur le maxi éponyme du combo parisien en seront quelque peu pour leurs frais puisque l’on retrouve sur « Human Rock School » les cinq titres qui y figuraient à l’époque mais pour la grande majorité de ceux qui découvriront Ink City avec cet album, les « Claws », « Crossroad » et autres « Slappy » sembleront issus du même tonneau bien propice à un vieillissement harmonieux que les « Purple », « B-Fi » ou encore « Mad World » que le groupe leur a adjoints. Nul doute que cette encre n’a pas fini de laisser des traces dans les esprits, d’autant plus que le visuel de l’album attire inévitablement l’œil, et le bon en plus …