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MARIE DOULEURS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 19 mai 2009
 

Un(s)
(Jarprod – 2009) 
Durée 38’25 – 9 Titres

http://www.myspace.com/latencezero 
 
Il a longtemps œuvré seul dans son coin avant ressentir l’envie de faire de Marie Douleur un véritable groupe, un de ceux comme dans lesquels Damien Cruzalebes avait jadis joué un rock qu’il affectionne tout particulièrement. Alors à sa guitare et à sa voix sont venus se greffer trois autres Bordelais, Laurent Daviet à la guitare, Patrice Payet à la basse et Patrick Pons à la batterie, et c’est en prenant tout son temps que Marie Douleurs a laissé mûrir son post rock dans lequel on sent autant les influences des Queens Of The Stone Age et de Nine Inch Nails que celles de No One Is Innocent, de Noir Désir ou encore de Pearl Jam. Des textes en Français qui n’ont rien à vendre si ce n’est quelques moments de partage autour d’une émotion, beaucoup d’énergie et une véritable envie de faire de la scène, il n’en fallait pas beaucoup plus à cet étonnant quartet pour ressentir le besoin de nous poser sa première rondelle juste sous le nez …

Ils appréhendent la musique comme un véritable combat dont ils n’imaginent même pas pouvoir ressortir battus et c’est tout cet excédent de confiance en soi qui fait que les neuf morceaux qu’ils proposent dans « Un(s) » sonnent comme un projet de groupe admirablement bien construit ! Sans se poser de question, Damien Cruzalebes a mené sa barque là où il l’a voulu et c’est en véritable leader qu’il se comporte encore aujourd’hui, non pas pour prendre le dessus sur le reste de la formation mais tout simplement pour élever Marie Douleurs comme il l’entend, avec toute la légitimité d’une paternité qui lui revient de plein droit. Les guitares agressent plus souvent qu’à leur tour, les rythmiques enveloppent le tout et forment un tapis musical bien dru sur lequel le chant n’a plus qu’à venir s’écorcher pour que sonnent au plus juste des morceaux pleins de jus comme « Chat beauté », « La mèche », « Elle ment » ou encore « Les abbés au rabais ». Quand les breaks s’invitent au beau milieu d’un morceau, c’est tout le côté impulsif de Marie Douleurs qui se voit mis en valeur, une des facettes que le groupe a ouvertement mise en avant sur un artwork peut être un poil sujet à caution mais pour remédier à ça, le quartet s’est fabriqué un « Alibi » en béton avec lequel il met un point final à l’ouvrage … Il fallait y penser !