lundi, 18 mai 2009
Until the morning comes
(José Rec. – Kicking Records – Anticraft – 2009)
Durée 43’51 – 13 Titres
http://www.flyingdonuts.net
http://www.myspace.com/flyingdonuts
 Treize années passées sur les routes de France et d’Europe à donner des concerts à n’en plus finir auront permis à ces trois musiciens Nancéens de devenir une référence à part entière sur la scène indépendante française et si les traces discographiques laissées par les Flying Donuts sont plutôt nombreuses, ce n’est véritablement que leur troisième album que nous présentent aujourd’hui les frères Dalstein, Jérémie à la guitare et au chant et Benjamin à la batterie, et Emmanuel, leur vieux complice bassiste. Influencé autant par les Thugs que par Burning Heads ou Seven Hate, les Flying Donuts ont fini par se créer une identité et un style propres et c’est en assumant aujourd’hui un statut de fer de lance de la mouvance punk nationale qu’ils avancent en ne suivant plus que leur propre inspiration, celle d’un rock où le côté punk et le côté mélodique sont omniprésents pour le plus grand plaisir d’un public qui se reconnaît toujours plus nombreux dans leur musique !
Le trio n’a rien perdu ni de sa fougue ni de sa folie après tant d’années passées au service d’une musique qui ne laisse aucune place aux concessions et c’est en continuant d’utiliser les gros riffs métalliques et les rythmiques bien puissantes qu’il s’aventure aujourd’hui dans son album le plus virulent, le plus dévastateur qu’il ait pu nous proposer à ce jour. Sans jamais avoir peur de mettre toute leur énergie dans leurs morceaux, les Flying Donuts déboulent comme des furieux sur le devant de la platine mais n’en oublient pas pour autant de créer de véritables chansons avec des refrains qui restent en tête, avec des breaks qui caressent les tympans quand ils sont trop mis à mal par le déluge sonore de l’instant d’avant … Dans la série grosse bouffée d’oxygène et bonne dose de vitamine, des titres façonnés à la manière de bombardiers dans le genre de « Dynamite », « Cannot Resist », « Nobody Wants To Fall », « Stuck » et autres « Anything More » font d’ores et déjà figure de classiques que le groupe s’en ira servir avec toute la vigueur qu’on lui connaît lors des grands rassemblements qu’il nous promet dès l’arrivée de l’été prochain. En attendant la mise à feu, on se fera un plaisir de patienter dès le 25 mai avec « Until The Morning Comes », un ouvrage fabuleusement mature qui a en prime bénéficié de l’expérience aux manettes d’Alex Borel et Christophe Arnaud. Attention, l’abus de Flying Donuts peut très rapidement créer des addictions ! On vous aura prévenus …
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