samedi, 09 mai 2009
Furioso IV
(Brennus Music – 2009)
Durée 50’06 – 14 Titres
http://www.hantson.com
http://www.myspace.com/furiouszoo
http://www.brennus-music.com
 Il plaisantait il y a bien des années en disant qu’il ferait un jour le coup d’un « Furioso 2 » mais c’est pourtant de façon très sérieuse que Renaud Hantson avait fini par le faire, envoyant même dans la foulée un troisième tome et s’en allant le porter vers le public en écumant les clubs avec une certaine réussite … Alors forcément, plus rien ne pouvait étonner ses fans et c’est en ressortant coup sur coup Satan Jokers dans une nouvelle formule mais aussi la mouture 2009 de Furious Zoo que le batteur et néanmoins chanteur en arrive à nous présenter un « Furioso IV » plein de jus, un ouvrage enregistré quasiment à la maison avec les potes, Benoît Cousin aux guitares et Cédric Le Coz à la basse, et avec des invités comme Joe Steinmann qui tient les baguettes à la scène ou encore Olivier Spitzer qui colle ses guitares sur la quasi-totalité des pistes. Y a t’il un avenir pour le rock teinté de metal de Furious Zoo en 2009 ? La réponse est à l’intérieur d’un boîtier aux teintes feu …
Il y a des groupes qui ne changent pas d’un iota et tant qu’à faire, quand la recette est bonne, qui saurait s’en plaindre ? C’est un peu le cas de Furious Zoo qui fait du Furious Zoo et qui ne fait rien d’autre mais qui le fait bien, la bonne affaire, débitant à la chaîne des riffs eighties à la croisée du hard rock et du heavy metal en s’appuyant sur une rythmique puissante et carrée et sur une guitare virtuose qui taille dans le soli avec une certaine ingéniosité … Si ça ne fait pas ou si peu avancer le schmilblick, au moins le résultat est il sans appel et propice à séduire un public qui n’a en général pas non plus bougé d’un pouce depuis ces fameuses eighties, un public retrouvant le temps d’un album ses quelques centimètres de cheveux qui se sont transformés en kilos durant les presque trois décennies écoulées et headbangant tant bien que mal sur des titres en béton armé, des « Rock Messiah », « Down On The Street », « Tough Enough », « S.E.X. (In Need For It) » et autres « Break Away » et même sur un « Dead Man Won’t Lie » où l’on retrouve pour un sympathique duo vocal un des autres héros de la scène hard française des eighties, Christian Augustin alias Zouille, frontman de feu Sortilège … Voilà une cinquantaine de minutes très diversifiée où Furious Zoo s’en va même flirter avec la mélodie sur des titres comme « Dangerous Game », une toute petite heure où l’on ne s’ennuie pas un instant tant Renaud Hantson et ses acolytes sont parvenus à faire corps et à enregistrer un album à la fois convaincant et entraînant ! Le live sera forcément à la hauteur …
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