mercredi, 13 mai 2009
Yuz
(Autoproduction – 2009)
Durée 29’31 – 8 Titres
http://www.myspace.com/yuzspace
 Youssef Dassouli a longtemps semé la terreur sur les routes de France et de Navarre en compagnie de groupes comme Flight Case ou Erbium avec lesquels il ouvrait pour des pointures comme Noir Désir, Lofofora, No One Is Innocent ou encore Silmarils … Et puis un jour, le besoin de débrancher le deux corps Marshall et de passer à autre chose s’est fait sentir et Youssef est devenu Yuz, un one man band à la ville, fait de banjos, ukulélés et autres guitares mais aussi d’ordinateurs, un véritable groupe à la scène puisqu’ils ne sont pas moins de six, tous Toulousains, à arpenter les planches lors des concerts qu’ils donnent aussi souvent que faire se peut. Riche d’influences allant de Stufjans Stevens à Radiohead en passant par Beck et Bashung, Yuz s’est enregistré un premier album tout seul, comme un grand, à la maison …
Il mélange avec un certain bonheur l’humour et la mélancolie, met beaucoup de lui dans des chansons qui parlent aux autres et saupoudre le tout de ses cordes mais aussi de tout un tas de petits sons parasites qui viennent tantôt d’une machine, tantôt d’un jouet, tantôt d’un objet aussi hétéroclite qu’inattendu. La voix se fait tour à tour convaincante, agaçante ou tout simplement délicate et les morceaux s’imbriquent les uns aux autres avec un certain bonheur, Yuz ayant toujours l’ingéniosité de varier ses sonorités, ses thèmes, ses effets de manche pour nous sortir de son chapeau des tranches de vie très spontanées dans le genre de « Hardcore », du « Matin des innocents », de « Je me baigne » ou encore de « Vidéo Kid ». Faussement naïves, les chansons de Yuz sont autant de petites créations pleines de seconds degrés, pleines d’un humour à géométrie variable et surtout pleines de feeling, un ingrédient indispensable que l’artiste se plait à partager à chaque instant avec son public. Les concerts n’en seront forcément que plus intéressants !
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