Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

BILLY THE KILL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 07 mai 2009
 

Joy sex and war
(Kicking Records – Anticraft – 2009)
Durée 32’24 – 11 Titres

http://www.myspace.com/billythekill

On aurait pu en rester au punk rocker au talent débridé et à la langue bien pendue tant ses exploits dans des groupes comme The Waterguns, Lost Cowboy Heroes, Billy Gaz Station et bien évidemment les regrettés Second Rate ont fait de lui un habitué des scènes électriques de tout l’hexagone, et puis il fallait bien aussi que Fred Allerat nous montre un jour que son talent de songwriter était au moins aussi évident que tous les autres dont il avait fait preuve à ce jour … Alors c’est dans la peau de Billy The Kill qu’il commettra son premier méfait en solo, crachant un premier effort dès 2006, un album en one man band et en acoustique, un peu à la manière d’un Bob Dylan ou un peu plus loin encore d’un Robert Johnson ! Toujours aussi inspiré et de plus en plus attachant, l’artiste revient aujourd’hui avec ses guitares, ses percussions, ses harmonicas et sa voix si troublante pour donner une suite à « Love Fortune Wheel », non pas pour meubler les temps morts entre deux concerts de Billy Gaz Station avec qui il reprend la route mais tout simplement pour s’exprimer comme il aime le faire …    

Un petit quart de siècle aura permis à Billy The Kill de tout comprendre non seulement de la vie mais aussi de la musique et c’est en s’emparant de toute une philosophie et de tout un art de vivre résolument rock’n’roll que l’artiste vit sa vie à fond la caisse, non pas en brûlant la chandelle par les deux bouts mais tout simplement en s’efforçant de prendre chaque jour le meilleur de ce qui lui est offert et d’en rendre au moins autant à ceux qui lui permettent d’assouvir sa passion. Ca se traduit par des chansons bien foutues, des chansons acoustiques dans lesquelles on sent le plaisir d’écrire, de jouer et de composer ou encore de communier mais aussi par des accidents de parcours plus violents, eux aussi totalement réussis, des titres comme « Wondering Out » qui rappellent à qui l’aurait trop vite oublié que le naturel punkisant du bonhomme est toujours en embuscade au coin d’une guitare et qu’il peut débouler sans prévenir entre deux craqueries bien folk et bien mélancoliques comme « Everything Is Broken Inside » ou « No Direction Home ». « Joy Sex And War » se veut un résumé plutôt fidèle de l’existence de Billy The Kill, un roman autobiographique dans lequel le jeune prodige nous livre avec beaucoup de délicatesse et de sincérité ses « Lucky Star », « So Drunk Tonight », « I’ve Lost My Sunshine » et autres « So Much Connections ». Le public s’y reconnaîtra forcément un peu …