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DANTE’S DIVINE COMEDY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 14 mai 2009
 

Part One - Inferno
(Musea Records – 2008)
Durée 71’38 + 64’48 + 55’16 + 55’19 –  10 + 9 + 8 + 7 Titres

http://www.myspace.com/colossusprojects
http://www.musearecords.com
http://www.myspace.com/musearecords

Le magazine finlandais Colossus et le label français Musea ont depuis maintenant quelques années commencé un long labeur visant à mettre en avant le travail le plus conceptuel de nombre de formations de rock progressif, une spécialité dans laquelle l’un et l’autre n’ont plus à faire leur preuves … Cette collaboration nous a donné la chance de découvrir des œuvres aussi différentes que « The Colossus Of Rhodes » ou encore « Treasure Island » et c’est cette fois l’œuvre de Dante Alighieri, écrivain florentin du moyen age connu pour sa « Divine Comédie », qui est mise en avant sur un projet épique traduit pour commencer sous la forme d’un quadruple album qui regroupe trente quatre pièces issues du premier des trois volets que compte cette œuvre en cent actes, l’enfer, le purgatoire et le paradis ! Les formations invitées à enregistrer ce premier tiers de la « Dante’s Divine Comedy » ont toutes respecté le même mot d’ordre, n’utiliser aucune boite à rythmes et œuvrer autour d’une inspiration et d’instruments tous issus des glorieuses seventies … Le résultat est sans appel !    

C’est entre Camel et IQ en passant par ELP, Focus et Magenta que les groupes présents sur « Inferno » s’efforcent de s’intercaler, proposant nombre d’œuvres richissimes sur lesquelles seul leur talent d’interprète est appelé à exploser aux yeux du public mais où la marge de manœuvre, aussi restreinte soit elle, est fabuleusement utilisée. On reconnaît quelques génies plus ou moins connus du public comme Yesterdays, Nexus, Wicked Minds, Ars Nova, Nota Bene ou encore Tempano et on virevolte en bonne compagnie au gré des « Cantos » grâce à des voix formidablement délicates, à des claviers ingénieux et à des guitares changeantes qui ponctuent chacun de ces morceaux appartenant au patrimoine de l’humanité. Accompagné d’un livret particulièrement copieux présentant non seulement chacune des parties de la Divine Comédie mais aussi chacun des groupes qui l’interprètent, l’ouvrage est appelé à devenir très rapidement le collector ultime des lecteurs de Colossus et plus généralement des fans de rock progressif traditionnellement amateurs de ces albums hauts en couleurs. Les suites devraient arriver au rythme de une par an, ce qui nous promet de belles heures d’écoute avant la fin de l’année 2010, date à laquelle chacun aura enfin le loisir de goûter à la « Dante’s Divine Comedy » dans son intégralité ! Au rythme auquel c’est parti, prévoyez quand même au moins la journée …