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SHAKA PONK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 11 mai 2009
 

Bad porn movie trax
(Cyco Records – Guess What! – 2009)
Durée 58’32 – 14 Titres

http://www.myspace.com/shakaponk

Le groupe avance lentement mais invariablement vers son dixième anniversaire et s’il y a maintenant cinq années que Shaka Ponk laisse ses lourdes empreintes simiesques sur la scène underground berlinoise, cet ovni franco-germanique n’en finit plus également de répandre son rock alternatif fortement teinté d’electro de notre côté du Rhin, signant aujourd’hui un second album sur lequel on retrouve le visage à la fois sympathique et surprenant de Goz mais aussi et surtout dans lequel le groupe mélange une nouvelle fois le tranchant des guitares et les beats stimulants des machines. Un Elysée Montmartre début juin, un passage à Taratata quelques jours plus tôt et nombre de prestations données sur les festivals de l’été ne manqueront pas de finir d’apporter à ces musiciens issus de la scène rock et metal tout le succès qu’ils méritent non seulement par leur talent mais aussi par leur audace !

« Bad Porn Movie Trax » n’est pas le nouveau phénomène à la mode de l’été, bien au contraire, c’est plutôt l’évolution logique d’une musique qui vit avec son temps et qui n’hésite pas à évoluer pour mieux séduire … Alors on remplace parfois les instruments par des sons, les phrases par des onomatopées, et on va de l’avant vers une sorte de musique hybride qui emprunte autant à Rage Against The Machine ou à Skunk Anansie pour le côté énergique qu’aux grands noms de la scène electro comme Busy P ou The Toxic Avenger pour le versant le plus dancefloor. Quatorze titres en une toute petite heure suffisent à Shaka Ponk pour démontrer que le projet qu’il porte n’est semblable à aucun autre et que c’est à un juste milieu entre hardcore et french touch qu’il a lui-même défini que le groupe a choisi de poser ses valises, au risque de déranger certains amateurs de rock un peu trop rigides mais avec en compensation la chance certaine de d’écrire de nouvelles lignes dans la grande histoire de la musique. Un peu d’Anglais et d’Espagnol mis bout à bout avec en toile de fond une véritable volonté d’œuvrer pour la sauvegarde de la planète permettront aux plus réceptifs de prendre définitivement possession des « Hombre Que Soy », « How We Kill Stars », « French Touch Puta Madre » et autres « Alak’Okan » que nous propose désormais Shaka Ponk. Il y a l’énergie, il y a la folie et il y a même l’engagement naturel des groupes de rock alors on aura beau dire, on aura beau faire … It’s only rock’n’roll but we like it !