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LES HURLEMENTS D’LEO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 06 mai 2009
 

13 ans de caravaning
(Irfan (le label) – 2009)
Durée 75’50 + 35’03 – 20 + 9 Titres

http://www.hurlements.com
http://www.myspace.com/leshurlementsdleo

On craignait que Léo ne soit définitivement réduit au silence en raison des divers projets individuels de ceux qui lui avaient permis de pousser ses premiers Hurlements dès 1995 et c’est avec un plaisir non feint que l’on découvre ce double album en forme de « Best Of » qui nous laisse entrevoir non seulement une suite scénique aux fameux Hurlements D’Léo mais aussi de futures traces discographiques à ajouter au « Café des jours heureux », à « La belle affaire », à « Ouest Terne » ou encore à « Temps suspendu » … Les tournées en France et en Europe puis au Japon, en Afrique et en Australie auront permis à ce groupe original de se faire un nom mais aussi une histoire et c’est en se retournant sur treize années de route, treize années d’errances, que Laulo Kebous, R1 Wallace, Maddox, Pépito et les autres revisitent quelques-unes de leurs plus belles pièces d’artillerie ! L’occasion rêvée de nous offrir en prime quelques douceurs aussi inédites qu’intéressantes …

On ne reviendra que très peu sur le répertoire riche et varié des Hurlements D’Léo et sur la qualité des titres que le groupe nous a proposé tout au long d’une carrière aussi prolixe que rondement menée … Au lieu de ça, on se concentrera sur quelques craqueries ultimes qui voient la rencontre de ce phénomène musical bordelais et de ses coéquipiers de la nouvelle scène hexagonale, les Sleepers par exemple qui se joignent à « Ten Dollar Bill », les Zombie Eaters qui dynamitent « Le parti des plus nombreux » ou encore LaReplik qui accompagne Les Hurlements sur une cover délicieuse de Léo Ferré … On retrouve également bien entendu les vieux potes, de Romain Humeau aux Ogres de Barback en passant par L’Enfance Rouge, et de « L’accordéoniste » à « Lame sœur », de « La laisskwing » à « La gare de Caen » ou encore de « Ethnique ta mère » aux « Mange-boules », c’est toute la gouaille, toute la poésie, toute la musicalité des Hurlements D’Léo que l’on reprend de plein fouet durant près de deux heures dédiées à la chanson folk un peu punk et un peu nomade de ce groupe qui nous a habitué à toujours mettre la barre un peu plus haute, à toujours s’imposer à lui-même d’autres défis. La suite n’en sera de toute façon que plus belle !