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ALREADY SALTED pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 10 mai 2009
 

Big Moustache
(Autoproduction – 2009)
Durée 21’49 – 6 Titres

http://alreadysalted.free.fr
http://www.myspace.com/alreadysalted

Huit années de route et une soixantaine de concerts explosifs ont permis à Already Salted de dépasser le cap du groupe au nom marrant tout droit sorti d’un paquet de chips et de devenir le groupe de rock un peu metal et un peu punk sur lequel on peut compter quand on a envie de passer une bonne soirée au coin d’une bière … Alors forcément, Already Salted, on aime ou on n’aime pas, mais de salles en salles et de premières parties de The A.R.R.S en premières partie de Lik…id, les Parisiens ont réussi à se créer une fanbase qui a fait main basse sur les six centaines de copies de son premier effort sorti en 2005 et sur trois centaines d’exemplaires de « A vendre », le deuxième effort du quartet. Avec un nouveau colt à six coups, Martin au chant, Oliv aux guitares, Anto à la basse et Guillaume aux drums ont franchement envie d’enfoncer encore un peu plus loin le clou qui les attache au public …

Ils ont fait le pari de tout faire eux-mêmes mais le résultat n’en est pas moins réussi, Already Salted ayant pris le temps de chercher un son qui lui convient et mieux encore, de le trouver avant de finaliser cette troisième rondelle ! On ne reviendra pas sur l’anecdote succulente qui a poussé l’effort à s’appeler « Big Moustache » pour plutôt s’attarder sur un contenu réjouissant fait de gros riffs bien couillus et de textes un poil barrés dans lesquels le second degré, l’humour gras et les allusions en dessous de la ceinture sont omniprésentes. Affreux, sale et vulgaire voire même parfois un peu méchant, si Already Salted s’affiche ouvertement comme tel, ce n’est qu’une preuve supplémentaire de sa rock’n’roll attitude et de titres où le stoner flirte avec le punk jusqu’à d’autres où la mélodie reluque avec un air étrangement lubrique du côté du hardcore, c’est toute la panoplie un peu bourrue des « Je danserai nu sur vos cendres », « Le branleur masqué » et autres « Le démon m’habite » qui vient amuser, détendre ou carrément offusquer l’auditeur, c’est selon le composition de celui qui se colle de l’autre côté des amplis. On finira définitivement de craquer avec les déboires d’un « Blueberry Holocaust » carrément irrésistible et on s’accordera à saluer le travail d’un groupe qui se bonifie encore et toujours avec le temps ! Il serait temps quand même que le public s’en rende compte …