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CHAPELIER FOU pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 14 mai 2009
 

Chapelier Fou
(Ici d’ailleurs … – Discograph – 2009)
Durée 25’01 – 6 Titres

http://www.myspace.com/chapelierfou

A peine un quart de siècle au compteur et un don de créateur qui l’a conduit en tournée tout ce début d’année et qui l’emmènera sur les festivals les plus populaires de l’été prochain, voilà un résumé plutôt fidèle de la biographie de celui que l’on appelle Chapelier Fou, un artiste étrangement installé entre Wax Tailor et Yann Tiersen qui sortira son premier maxi à la mi-mai ! Formé au Conservatoire de Metz où il a appris le violon mais aussi le clavecin, l’artiste renoncera face à l’aspect trop rigide des examens musicaux puis y retournera pour apprendre les aspects théoriques de la musique. Développant en parallèle une envie de travailler avec les machines, Chapelier Fou composera ses propres œuvres avec des samples de musique classique et de jazz et à force de pratique, il en arrive aujourd’hui à nous présenter ce premier effort sans queue ni tête et en même temps tellement attachant sur lequel il marrie les instruments traditionnels aux machines … 

Chapelier Fou est avant toute chose un créateur, un architecte des sons et des notes qui prend soin de faire vivre sa musique en la jouant, en la vivant, plutôt qu’en la mécanisant à outrance ! Alors forcément, il lui a fallu adapter tout un tas d’objets pour rendre cet exercice praticable en live mais à force d’imagination et d’ingéniosité, c’est une machine un peu étrange qui est sortie de son imagination et qui lui permet aujourd’hui de mélanger des séquences et des instruments comme le violon, la mandoline ou la guitare qu’il met en boucles en direct … De cette somme de travail et de talent sont nés six morceaux qui se retrouvent réunis sur ce premier effort éponyme, six tranches de vie que l’auteur s’efforce de rendre à la fois étranges et communicatives, rattachant les wagons derrière les côtés les plus traditionnels de sa musique et leur apportant avec des voix samplées un côté astucieusement cacophonique qui finit par en devenir harmonieux tant il est présenté avec brio. On se laissera un peu déstabiliser par « Darling, Darling, Darling … » pour mieux entrer dans le concept et c’est en se laissant ensuite totalement envahir par des « Superstitions », par « Le grand n’importe quoi » ou encore par « GmbH » que l’on finira sans le moindre doute par crier au génie face à un ouvrage qui pourrait bien emmener encore un peu plus loin le fruit des amours contre nature de la musique classique, des musiques actuelles et des musiques électroniques ! L’avenir est en marche …