mardi, 05 mai 2009 A tribute to the hits of Enya (Metal Mind Productions – 2009) Durée 51’24 – 12 Titres
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Ils sont spécialisés dans les adaptations à la sauce new age et dans les réorchestrations symphoniques en tous genres et c’est en grande partie en retravaillant le répertoire d’Enya, sans le moindre doute la plus populaire des chanteuses irlandaises, que le Taliesin Orchestra a réalisé ses plus grands faits d’armes, la remettant sur le devant de la scène sur pas moins de cinq albums en à peine une décennie. Conduit par le claviériste Trammel Starks et délicatement relevé de la voix de Felicia Sorensen (alias Felicia Wolfe), Taliesin Orchestra a déjà eu le loisir de briller en revisitant Pink Floyd, les Beatles ou même Eric Clapton mais c’est une fois encore en se fendant d’un « Tribute To The Hits Of Enya » qu’il tente une remontée vers le haut des charts internationaux. S’il n’apporte que peu voire même très peu à une œuvre originale à la fois très dense et très attachante, ce nouvel effort a au moins le mérite d’être parfait tant au niveau des adaptations qu’à celui d’un jeu plein de subtilité.
Avec plusieurs dizaines de millions d’exemplaires de ses albums écoulées sur le marché mondial, Enya savait sans le moindre doute qu’elle ne manquerait pas de faire des émules mais plus qu’un simple clone venu parodier avec plus ou moins de fortune son talent mais aussi celui de ses deux complices, Nicky et Roma Ryan, le Taliesin Orchestra lui apporte une autre dimension, ni meilleure ni pire mais tout simplement différente, plus classique dans l’âme et en même temps plus moderne, une relecture où le grain des instruments à cordes mélangé aux arrangements electro donne encore plus de volupté à des standards parmi les standards tels que « Orinoco Flow », « Caribbean Blue », « Only Time » ou encore « The Celts ». Nul doute que les fans de la belle Irlandaise ne manqueront pas une fois encore de répondre présents à l’appel d’un groupe certes un poil opportuniste mais tellement sincère dans sa démarche qu’on lui pardonne sans le moindre mal son côté parfois un peu récurrent ! Après tout, il n’y a pas de mal à se faire du bien … surtout quand c’est bien fait et en prime fabuleusement inscrit dans une mouvance revival qui n’en finit plus de durer !
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