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JOE ET LA MACHINE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 29 avril 2009
 

Des Furieux et des Hommes
(Autoproduction – COD&S – 2009)
Durée 52’45 – 14 Titres

http://www.myspace.com/joeetlamachinemusic

Il vient de Lille et a eu le privilège de se produire dans ce qui se fait de mieux comme salles et festivals de tout le Nord de la France, partageant ses scènes avec Hocus Pocus, Loïc Lantoine ou encore Thierry Romanens … Il fallait bien un jour que Joe se décide à concrétiser son travail par un premier album mais pour ça il lui fallait un groupe, pas forcément un vrai de vrai soit dit en passant ! C’est donc en s’entourant de tout un tas de petites choses et d’objets sonores insolites que Jonathan Rabany a crée Joe et La Machine, un groupe qui lui ressemble trait pour trait et avec lequel il a mis en musique des textes pleins de poésie mais aussi de tranches de vies tirées de l’actualité … La voix dans la chanson, la guitare dans le rock et les arrangements dans l’electro, la recette n’était pas écrite dans les manuels de musique mais Joe est parvenu à faire sonner sa tambouille de la plus belle des manières !

Il avait bien déjà enregistré cinq titres qu’il vendait à la sortie de ses concerts, mais rien de véritablement comparable à ce premier album dans lequel il a mis beaucoup de lui-même et un peu des autres, pilotant le tout comme il l’entend et s’efforçant d’oublier d’aller regarder du côté de ses modèles avoués pour s’offrir une véritable originalité, loin de ce qu’ont fait avant lui les Mickey3D, Miossec, Luke et autres Noir Désir. La voix changeante et la guitare tendue vers l’avant, Jonathan s’appuie tantôt sur un sample, tantôt sur un riff, et ne manque jamais de laisser entrer ses sentiments les plus divers dans des chansons pleines de charme, de contresens, d’engagement ou de paradoxe, c’est selon l’air du temps et la couleur des mots. Dans « Des Furieux et des Hommes », il y a comme le nom l’indique autant des uns que des autres et c’est en déflorant des « Marcher sur la lune », « Le Monde à nos pieds », « Les apprentis », « Emmène-moi », « La valse des Fenwicks » et tant d’autres encore que l’artiste nous emmène dans un monde jamais parfait, un monde qu’il décrit avec ses mots, aussi forts et parfois crus qu’ils puissent être … On emprunte « Le Chaland » à François Hadji Lazaro et on finit de « S’enfoncer dans l’amer » en compagnie d’un artiste qui ne pratique ni le mauvais esprit, ni la langue de bois, un artiste qui quand il vous quitte vous invite à y revenir ! « A bientôt » …