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LES HOMMES CONCOMBRES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 28 avril 2009
 

La vie c’est du bonus
(Autoproduction – 2009)
Durée 54’32 – 15 Titres

http://www.leshommesconcombre.fr
http://www.myspace.com/leshommesconcombres

Ils sont nés à Lille en 2001 et la particularité première de ces Hommes Concombres est d’être justement un groupe mixte dans lequel on remarque la présence de six voix, cinq masculines et une féminine … Exilé à Paris, le sextet y a écumé les salles à échelle humaine et y a fait passer avec un certain succès sa chanson un peu pop, un peu rock, cet art délicat pour lequel Elodie (chœurs), Nicolas (guitare et accordéon), Thomas (claviers), Léo (trompette), Volker (basse) et Florent (batterie) ont un don certain et dans lequel ils mettent une somme d’influences allant du punk au rap en passant par le musette et le rock. Autoproclamés comme le croisement des Frères Jacques et de 50 Cent, Les Hommes Concombres en appellent autant à l’humour et à l’autodérision qu’à la sensibilité et l’émotion. La chanson réaliste bien en avant, Les Hommes Concombres rappellent en vrac Les Hurlements D’Léo, La Rue Kétanou, Les Joyeux Urbains … On a connu pire !

« La vie c’est du bonus », tout ou presque de la philosophie du groupe est résumé dans le titre de son album et c’est sans essayer de faire avaler quoi que ce soit à leur public que Les Hommes Concombres vont s’attacher à proposer une musique aussi divertissante que consciente, une musique dans laquelle la pensée n’est pas exclue, loin de là, mais dans laquelle elle est simplement exposée, chacun ayant le loisir d’y adhérer ou non. Scindé en deux parties, ce premier véritable album des Parisiens nous offre pour commencer six titres pleins d’humour, des chansons dans lesquelles on trouve une « Baraque à frites », « La caissière de chez Lidl » ou encore « Brad Pitt » et où l’on se plait à s’enfoncer de façon plutôt moelleuse … On passe ensuite à un essai totalement différent, « La ballade du Blue Moon », un récit musical divisé en neuf morceaux dans lequel on rencontre des gens étranges et parfois un peu malsains comme « Ramsès », « Bloody Mary », « Elvis », « Le Pasteur », « Black Jack » ou encore « Coco Zombie » qui viennent donner à ce bar pas si imaginaire que ça un petit côté new-yorkais, une touche étrange que l’on sent inspirée des clubs de jazz un peu glauques, de ces endroits où l’on bravait jadis les règles de la prohibition dans une atmosphère étrange où sexe, alcool et angoisses étaient intimement liés. Il sera sans doute difficile de choisir laquelle des deux faces des Hommes Concombres est la plus séduisante, chacun y allant de toute façon selon sa sensibilité personnelle, le mieux étant sans le moindre doute de les prendre l’une à la suite de l’autre, simplement comme elles nous sont présentées … Un premier album de très bonne facture !