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CONDKOÏ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 26 avril 2009
 

Albi live … I can fly
(Dirty Witch Records – Anticraft – 2009)
Durée 56’57 – 18 Titres

http://www.condkoi.com
http://www.myspace.com/condkoi 
http://www.myspace.com/dirtywitchrecords

Une quinzaine d’années de pratique assidue d’un punk hardcore chanté en Français ou en Anglais, c’est selon l’humeur du moment, quelques centaines de concerts données un peu partout dans l’hexagone et une aventure faite de boires et de déboires sur lesquels on ne reviendra pas auront permis aux Albigeois de Condkoï de se créer une légitimité sur la scène punk nationale. Quoi de plus normal à l’heure de mettre en boite un premier live qui fait suite à trois albums fort bien accueillis par le public et les médias que de s’installer à la maison pour s’y ressourcer et pour y graver une petite heure de pure énergie ? C’est ce qu’ont choisi de faire Guillom et Pidro, les deux hurleurs de l’histoire, et leurs complices Toma à la guitare, Djer à la basse et Fabien aux drums, profitant même de l’occasion pour envoyer dans un Noctambule chaud comme la braise pas moins de six titres inédits et pour inviter quelques potes à venir prendre part à la fête …

On connaît autant Condkoï pour ses riffs assassins et ses rythmiques dévastatrices que pour son engagement politique, social et humain, un engagement que les deux brailleurs de service débitent avec beaucoup de véhémence et surtout avec une énergie qui fait plaisir à voir et qui se transmet au public à force de partage, de dialogue, de respect mutuel. Le live est donc le terrain idéal pour mettre le quintet en valeur et ce dernier ne rate pas son passage sur les planches en balançant un set de folie où les hymnes se succèdent à un rythme soutenu, les « Punching Boy », « Le futon », « Chicken Run », « Lost In Chemnitz » et autres « Skateboard » n’en finissant plus d’installer un climat où la transe est de rigueur et où les accents dub et psyché trouvent leur place quand Midier, trompettiste des Dirty Fonzy, vient graver son empreinte indélébile dans un superbe « DWTT ». Les nouveaux titres séduisent autant par leur vindicte que par leur sens aigu du second degré avec notamment « La complainte du gros dégueulasse », « 53% », « Un coup pour rien » ou encore « C’est compliqué » où KhodBreaker fait un remarquable featuring. Quinze années d’aventure résumées en une toute petite heure de musique, il semblait évident que quelques morceaux d’anthologie resteraient sur la touche mais dans la quête nécessaire du live indispensable, Condkoï s’est efforcé de donner le meilleur de lui-même et tout bien pesé, il y est arrivé de fort belle manière ! Alors forcément, c’est « Dans la cave à Roger » que ça se terminera, l’endroit idéal pour constater que « J’ai mal à la gueule » et pour rendre un dernier hommage au « Chanteur mort » avant que le concert ne soit définitivement plié … Sacrés Condkoï, on ne les changera pas et c’est très bien ainsi puisqu’ils reprennent la route !