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TRAIL OF DEAD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 30 avril 2009
 

The Century of Self
(Superball Music – 2009) 
Durée 53’35 – 13 Titres 

http://www.trailofdead.com
http://www.myspace.com/trailofdead

Créé à Austin, Texas, à la fin des nineties, …And You Will Know Us By The Trail Of Dead a très vite vu son nom se changer en Trail Of Dead auprès de ses fans et c’est en axant son travail sur sa particularité due à la présence en son sein de deux chanteurs que le groupe avancera dans le bon sens, déposant dans les bacs pas moins de cinq albums parmi lesquels on se souvient forcément de « Source Tags & Codes » considéré par la presse et par le public comme un ouvrage culte. Bien décidés à aller de l’avant, Conrad Keely, Jason Reece, Kevin Allen, Aaron Ford, Clay Morris et Jay Phillips qui ont ancré en eux un petit côté des Who qui les pousse à détruire leur matériel à la fin des concerts reviennent aujourd’hui avec un ouvrage encore plus ambitieux, un album qui laisse libre cours aux expérimentations diverses … Le public est il prêt à encaisser le choc ? Il n’y a pas de raison puisque l’âme même de Trail Of Dead se retrouve toute entière dans « The Century Of Self » !

Il est difficile de choisir entre indie rock et rock tout court, c’est sans doute pour ça que Trail Of Dead s’efforce de mélanger sans véritablement calculer les doses un peu de tout dans un seul et même ouvrage où l’on trouve en prime une once de prog bien noisy, une autre de grunge et surtout beaucoup de feeling. Si ces Américains ne bousculent pas véritablement les codes historiques de la musique, au moins ont ils la bonne idée de les adapter à leur propre sauce et d’en profiter pour balancer des morceaux un peu au-dessus des formats radiophoniques mais sans plus, histoire de ne pas se faire définitivement fermer les portes des stations un tant soit peu évoluées. Séduit par une sorte de capharnaüm musical dans lequel ça monte et ça descend à n’en plus finir, l’auditeur passe des guitares aux pianos, d’une voix à deux voix et même d’une batterie à deux batteries pour son plus grand bonheur et si le ton est parfois très léger, c’est sans doute pour mieux le laisser reprendre ses forces pour aborder les minutes qui suivent ! On navigue sans jamais véritablement avoir pied dans un océan musical épatant où émergent pour notre plaisir permanent des « Giant Causeway », des « Halcyon Days », des « Luna Park » ou encore des « August Theme » et on se laisse finalement engloutir corps et âme par un album plein de seconds degrés, un album qui n’en finit plus de nous épater même après nombre d’écoutes … Bravo !