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XII ALFONSO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 29 avril 2009
 

Under
(Musea – 2008) 
Durée 62’42 – 14 Titres 

http://www.myspace.com/xiialfonso
http://www.xiialfonso.fr
http://www.musearecords.com

Il y a une vingtaine d’années que cette formation bordelaise existe mais c’est réellement en 1996 grâce à son superbe « The Lost Frontier » que le groupe emmené par François et Philippe Claerhout a véritablement pris son essor, sortant à la suite de ce chef d’œuvre quelques pièces au moins aussi séduisantes et n’en finissant plus de mettre nombre de références historiques et artistiques dans une musique majoritairement instrumentale et pleine de symboles. Rejoint aujourd’hui par Michael Geyre au piano et à l’accordéon, Thierry Moreno aux percussions et enfin Dominique Caubet et Fabien Lo Cicero aux basses, XII Alfonso nous propose un nouvel effort entièrement instrumental où le versant bruitiste est très largement mis en avant. Les guitares n’en restent pas moins le fil conducteur d’un « Under » qui aura demandé près de deux ans de travail avant de voir le jour …

C’est une fois encore en multipliant les allusions à divers évènements historiques forts que XII Alfonso nous sert un concept album qui tire sa raison d’être de la face cachée des choses, d’un volet « Under » qui donne fort justement son titre à l’essai. On en passe par toutes sortes de choses et notamment par les ravages dus à la folie humaine, que l’on pense à Hiroshima avec « UnderAtom » ou encore au rêve un peu utopique de Martin Luther King avec les deux parties de « UnderDream », la première évoquant sa montée en régime en terme de popularité alors que la seconde s’attarde bien évidemment sur son assassinat. Véritable chef d’œuvre musical, ce nouvel album en tous points réussi parvient à marier les sonorités électroniques et les divers bruitages aux instruments les plus traditionnels comme la flûte de pan, le bouzouki ou encore l’accordéon, laissant aux basses fretless le soin de soutenir le tout de leurs sonorités tellement ravissantes que l’on est forcément très vite bouleversé par le charme presque irréel d’un album très intelligemment installé entre deux courants musicaux voire carrément entre deux époques. Une telle invitation ne saurait se refuser …