mercredi, 22 avril 2009
Concerto Maximo (DVD)
(Metal Mind Productions – 2009)
Durée 195’ environ
http://www.pendragon.mu
http://www.myspace.com/toffrecords
http://www.muzilus.fr
http://www.metalmind.com.pl
http://www.myspace.com/metalmindproductions
 Pendragon n’en finit plus de fêter des anniversaires et de sortir des albums et des DVD live et si les fans ne semblent pas s’en plaindre, loin de là, c’est une fois encore en se livrant à un exercice du même genre que le groupe a immortalisé un concert donné au Wyspianski Theatre de Katovice dans le cadre de la tournée consécutive à sa troisième décennie d’existence. Pour le plus grand plaisir d’une nuée d’aficionados qui suit le quartet à la trace, Pendragon a eu la bonne idée d’y interpréter quelques-uns des titres de son dernier effort en date, « Pure », et c’est un ouvrage quelque peu inédit que nous proposent donc Nick Barrett (guitare et chant), Peter Gee (guitares, basses et claviers), Clive Nolan (claviers) et Scott Higham (batterie), un ouvrage où le back catalogue des britanniques est toutefois encore très fortement mis en valeur …
Pendragon a de la matière pour alimenter nombre de concerts et c’est une fois de plus un set pour le moins surprenant que nous propose le combo, offrant un spectacle pas forcément inédit mais original dans lequel on retrouve forcément les « A man Of Nomadic Traits » et autres tartes à la crème mais où le groupe affiche une certaine diversité fort bienvenue. Comme toujours dans les réalisations de Metal Mind Productions, les images sont d’une infinie perfection et les plans mettent admirablement en valeur chacune des facettes d’un groupe qui persiste à rester au sommet de son art, quand bien même les changements de batteurs pourraient avoir quelques répercussions sur l’homogénéité de l’interprétation. Les guitares rivalisent d’ingéniosité et les claviers les poussent souvent jusque dans leurs derniers retranchements, laissant à des morceaux comme « The Wishing Well », « Eraserhead », « Learning Curve » ou « The Freak Show » le soin de nous donner à chaque instant notre lot de frissons et de finir de nous convaincre que Pendragon est encore loin d’avoir donné tout ce qu’il avait en lui. Le plaisir évident qu’ont les quatre compères à se retrouver ensemble face au public est palpable et si la salle de par sa configuration n’invite pas forcément à des démonstrations d’énergie de la part de l’assistance, au moins le public a t’il la bonne idée d’être debout et d’acclamer de bout en bout une formation qui prend en lui une partie de sa fougue et qui la lui rend au centuple au travers d’un set à la fois très technique et plein de feeling ! Le lien unique qui relie Pendragon a son public ne semble pas prêt à se rompre et ce n’est certainement pas nous qui viendrons nous en plaindre car pour être tombé dans la marmite il y a déjà bien longtemps, il ne nous tarde pas le moins du monde de passer à autre chose … « Concerto Maximo » est un must au même titre que tout ce Pendragon avait sorti jusqu’à ce jour ! Ca vous surprend ?
|
