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PSYCHO LEMON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 26 avril 2009
 

Squeeze an orange
(E.L.P! Records – 2009) 
Durée 31’59 – 10 Titres 

http://www.psycholemon.fr
http://www.myspace.com/psycholemon

On se souvient encore du premier album de ce projet hypnotique qu’est Psycho Lemon tant le goût étrange qu’il nous avait laissé dans la bouche s’est propagé à l’infini … Elevé aux musiques planantes et délicatement pop, Rem Austin n’est jamais véritablement ressorti de ce bain à remous dans lequel il a découvert les Jefferson Airplane, Beatles, Syd Barrett, Bob Dylan et autres Pink Floyd et c’est en nous proposant un nouvel effort où il use du meilleur de ses influences pour trouver sa propre personnalité que le chanteur et multi-instrumentiste et ses acolytes, Ann Lake aux voix, Tony Foxx aux guitares et pianos et Nicko Di Costanzo aux percussions, nous emmènent vers de nouveaux délires encore plus fous et encore plus sensuels. Installé à Toulouse après avoir longtemps vécu entre Londres et Paris, Rem Austin se bonifie encore un peu au contact du soleil …

Deux voix complémentaires et des mélodies aériennes qui ouvrent leurs portes à des sonorités aussi délicieuses que celles du mellotron, des xylophones, de l’orgue ou encore du banjo, comment peut on décemment rester de glace quand on est confronté à tant d’ingéniosité ? Psycho Lemon tire profit de ce rapport de force avec l’auditeur mais n’en abuse pas, s’efforçant à chaque instant de se montrer au meilleur de sa forme et de proposer les mélodies les plus construites possible. On voyage du Floyd jusqu’aux Beach Boys et des Beatles jusqu’aux Kinks grâce à une dizaine de titres à la fois très actuels et fabuleusement ancrés dans les seventies, des « Cosmic Tomato Chew Chew » et des « American Gods », des « Quite Mad In The Rain » et des « The No Effect Trip » ou encore des « Escape Number 13 » et des « 1974 Moon Glasses » que l’on regarde divaguer dans la platine en voyant planer derrière eux les ombres de John Lennon, de Syd Barrett, de Brian Wilson ou de Ray Davies … Il se dégage de « Squeeze An Orange » un sentiment d’aboutissement tellement fort, une telle sensation de plénitude que cela en devient presque indécent de le contempler de trop près. A ne manquer sous aucun prétexte !