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OSI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 24 avril 2009
 

Blood
(InsideOut – SPV – 2009) 
Durée 47’35 – 9 Titres 

http://www.osiband.com
http://www.myspace.com/osiband

Créé en 2003, cette formation de metal progressif est née de l’envie commune de Jim Matheos, guitariste de Fates Warning, et de Kevin Moore (Chroma Key, Dream Theater) de mettre des claviers et des samples sur une rythmique en béton, chose certes déjà quelque peu essayée dans le genre mais pour laquelle il semblait rester nombre de choses à dire et à faire … Rejoint par Mike Portnoy au moment de composer et d’enregistrer son premier album, OSI ne manquera pas son rendez-vous avec le public et confirmera en 2006 avec « Free », un deuxième opus sur lequel le batteur de Dream Theater se faisait déjà plus discret. C’est aujourd’hui Gavin Harrison qui reprend les baguettes pour un troisième album de plus en plus ouvert vers l’electro, un album qui pousse le prog un peu en dehors de ses limites naturelles mais qui ne fait que lui donner de nouvelles armes pour séduire le public !    

C’est une fois encore un album tendu à bloc que nous propose OSI, un de ces ouvrages qui vous font pousser un ouf de soulagement quand ils sont finis non pas parce qu’ils sont finis mais tout simplement parce qu’on se dit qu’il va être temps de les remettre dans la platine pour une nouvelle écoute. Rien ne manque, ni les rythmiques taillées au cordeau, ni les gros riffs bien gras, ni les mélodies aériennes, ni même cette touche omniprésente d’electro qui sait mettre en valeur sans pour autant en amoindrir la force des morceaux construits pour avaler des miles avec la longévité d’une bonne vieille Harley … On se régale du chant toujours très juste de Kevin Moore mais aussi des divers featurings, Tim Bowness et Mikael Åkerfeldt venant poser leurs voix respectivement sur « Blood » et sur « Stockholm », et on se laisse aller à rêver ou au contraire à sursauter de plaisir sur des « Terminal », « Radiologue » et autres « Microburst Alert » qui n’en finissent plus de mettre chacun de nos sens en émoi au fur et à mesure qu’ils se succèdent dans la platine. C’est avec des albums de cette trempe que l’on se dit qu’il y a de l’avenir dans cette musique souvent méconnue qu’est le metal progressif. Avec OSI, une chose est certaine : ça va saigner !