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HANDS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 13 avril 2009
 

The Sounds of Earth
(Oort Records Europe – 2009) 
Durée 44’12 – 10 Titres

http://www.myspace.com/wearehands
http://www.myspace.com/oortrecordseurope

Originaire de Fargo, dans le Dakota du Nord, Hands est un quartet qui donne dans un registre où le hardcore metal rejoint l’ambient et qui le fait plutôt bien si l’on en croit ce qu’il nous est permis d’entendre avec « The Sounds Of Earth », un album qui fait montre d’une grande maturité pour un groupe qui n’existe que depuis 2007. Shane Ochsner à la guitare et au chant, Jerik Hendrickson à la guitare, Chris Schwartz à la basse et Josh Silbernagel à la batterie ont pris leur musique à bras le corps puis sont allés l’enregistrer en compagnie de Mike Dresch en l’espace d’une petite semaine et sont repartis du studio avec en poche une rondelle pour le moins conceptuelle qui n’en finit plus de surprendre et qui devrait donner lieu à de nouvelles sorties en live, un exercice que ces Américains aux dents acérées pratiquent plus que de raison !

Hands dépasse très largement l’entendement en proposant un recueil de sonorités qui va des plus délicates jusqu’au plus furieuses, un peu à l’image de ce que la terre peut produire, d’où le nom de baptême de cet opus fort complet au niveau des sensations qu’il procure. On sent le très lourd bagage metal de chacun des membres du combo mais aussi de très beaux relents venus du prog et si les déluges de guitares ne manquent jamais de mettre les esprits à feu et à sang, les ballades de pur prog-rock qui les accompagnent déposent leur lot de bonnes vibrations tout bien pesé fort complémentaires. On s’attachera au côté redondant des riffs mais aussi aux nombreux breaks qui contribuent à faire de « The Sounds Of Earth » un album dans lequel on ne s’ennuie pas le moins du monde, les « Begining », « Separation », « Despair », « Ignorance » et autres « Revelation » assurant la diversité musicale en nous emmenant autant dans un sentiment de foi en l’avenir que dans une crainte légitime du chaos final. Musicalement très abouti, l’ouvrage n’en est pas moins construit au niveau philosophique et ça force franchement le respect !