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URBAIN LAMBERT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 06 avril 2009
 

La nuit Navajo
(Caroline Productions – 2009) 
Durée 34’20 – 10 Titres

http://www.urbainlambert.com
http://www.myspace.com/urbainlambert

Si ce quinquagénaire natif de l’Eure et Loir a commencé sa vie musicale dès l’adolescence en animant les bals régionaux avec sa guitare, c’est une fois la majorité venue qu’il s’en ira écumer les scènes progressives avec diverses formations puis qu’il rejoindra des artistes comme Jean-Louis Majhun ou Sam Alpha avant d’intégrer Widowmaker qui lui ouvrira les sens aux musiques folk et country. Sideman pour des artistes internationaux dès le début des nineties, Urbain Lambert n’en négligera pas pour autant ses projets personnels et rejoindra même en 2002 le groupe de Stéphane Mondino qu’il accompagne depuis, partageant aux côtés de l’artiste la tournée de Francis Cabrel en 2005. A l’heure de mettre en boite son quatrième album, le chanteur et guitariste retrouve Manu Bertrand aux dobros, banjos et pedal steel,  Bruno Mardellat à la mandoline, Pascal Lasnier à la basse et Fred Sénejoux à la batterie, invitant en guise de bonus quelques amis à le rejoindre …

Donner une étiquette définitive à la musique d’Urbain Lambert est un exercice auquel il vaut mieux éviter de s’essayer si l’on ne veut pas connaître quelques mauvaises surprises puisque de blues en folk, de country en chanson française et de bluegrass en cajun, ce disciple de JJ Cale, Johnny Cash et autres Albert Lee n’en finit jamais de varier les plaisirs. Si l’écriture des textes fait à chaque instant preuve de beaucoup de tendresse, de philosophie et même d’humour, l’art de la composition est également un domaine dans lequel Urbain Lambert excelle et c’est en nous offrant des chansons pleines de nuances, de slides et d’arrangements fouillés que le songwriter nous présente son « Prix d’Amérique », son « Orang-Outang du Zoo de Vincennes » ou sa « Cité des Fleurs », conviant Chris Lancry à poser son harmonica du côté du « Café de l’Univers », François Tousch et Danny Vriet à saupoudrer un « Rendez-vous » zydeco d’une touche délicieusement folle d’accordéon et de violon et le même Danny Vriet à revenir décorer « Sens dessus-dessous » des ses interventions si attachantes. Au charme des notes vient s’ajouter la subtilité d’un chant qui a la bonne idée d’utiliser le Français, contribuant encore un peu à faire de « La nuit Navajo » un album auquel on s’accroche très facilement. Superbe !