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AMELIE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 28 avril 2009
 

Dina Dinah
(Boxson – Anticraft – 2009) 
Durée 29’45 – 10 Titres

http://www.myspace.com/ameleia
http://www.fantasticicecreamcar.com 

Elle s’était fait remarquer dès 2006 avec le single préfigurant son étourdissant premier effort paru un an plus tard, « The Real Nature Of The Fantastic Ice Cream Car », et c’est encore plus en phase avec sa musique et son public qu’Amélie revient au printemps 2009 avec un deuxième opus dans lequel elle tente de mettre en œuvre tout ce qu’elle a acquis en allant se produire sur une tournée qui fut longue mais surtout enrichissante. Des concerts en compagnie de Moriarty ou Hernan Düne et le Prix Adami Bruno Coquatrix auront fini de remonter la demoiselle à bloc et c’est toujours avec le même mélange de sensualité et d’énergie qu’elle nous propose un album sans doute un peu moins folk mais toujours aussi empreint de son talent de songwriting un peu particulier … Un peu bref mais très dense, « Dina Dinah » ne manque pas d’arguments pour ce qui est de séduire le public !

C’est en incorporant à sa musique nombre d’instruments aux couleurs exotiques qu’Amélie a appréhendé ce second effort et si elle peaufine comme toujours ses arrangements, ce n’est pas une raison valable pour oublier l’essence même de ses morceaux, l’âme qui se dégage de chacun d’eux et qui fait que l’on y devient très rapidement complètement accro. La voix à la fois délicate et doucement rauque donne un cachet tout particulier à des chansons pleines d’élégance dans lesquelles il fait bon se plonger, des « Someday We’ll Turn To Dust », « Big Wolf », « Refugees From The Past » ou « Where Is The Beauty? » qui n’en finissent plus de libérer des arômes changeants mais complémentaires au fil des rotations dans la platine. Une petite redondance dans le chant, un balafon qui impose une note, un ukulélé qui zézaye en arrière plan ou simplement une voix qui porte la note un peu plus haute que le reste, il n’en faut pas beaucoup plus pour qu’Amélie parvienne à nous surprendre à chaque instant et c’est en réussissant à rester totalement insaisissable que cette artiste d’un genre nouveau risque fort d’imposer sa propre manière d’être à des fans qui ne trouveront ni le moyen ni même l’envie d’y résister. Un mois avant que l’été ne vienne pointer le bout de son nez, « Dina Dinah » en donnera déjà le ton ! Sortie le 25 mai …