Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PENSEES NOCTURNES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 03 avril 2009
 

Vacuum
(Les Acteurs de l’Ombre Productions – Season Of Mist – 2009) 
Durée 59’58 – 6 Titres

http://www.myspace.com/penseesnocturnes 

Si ce projet conduit par Vaerohn, le guitariste de Valhôll, est plutôt récent, il n’en débouche pas moins sur un premier effort d’une heure consacré à la musique classique et au black metal dépressif … Dans un concept unique où le noir est bien évidemment la couleur dominante, Pensées Nocturnes va s’efforcer de proposer une musique empreinte de mysticisme et d’une grosse part de folie en associant dans les mêmes morceaux le feu des guitares et les hurlements les plus insoutenables d’une part et le grain un peu classieux des clarinettes, bassons, violons, violoncelles et autres glockenspiels de l’autre. De cet album invitant à l’introspection que Pensées Nocturnes a ingénieusement baptisé « Vacuum » se dégage un parfum de démence et il vaut mieux être sur de son coup avant de poser une oreille dessus …

Si l’on ne sait jamais à quel saint se vouer quand on commence un des six versets de cette messe noire aux allures symphoniques, on comprend très rapidement que Pensées Nocturnes cherche avant tout à se placer très loin de tout ce qui a pu être fait à ce jour. Torturés, écartelés, poussés dans leurs derniers retranchements, les morceaux qui mis bout à bout composent cette œuvre pour le moins surprenante n’en finissent plus de changer de direction, faisant succéder à un passage mélodieux au possible la furie la plus dévastatrice pour la perpétuelle surprise de nos tympans qui ne pensaient pas un jour être soumis à ce genre d’exercice. Bien plus que mélancolique, cet effort à ranger parmi les plus dépressifs n’en oublie pas pour autant d’imposer des atmosphères tantôt accueillantes, tantôt moins, tout au long de morceaux qui flirtent tous avec la dizaine de minutes et qui se voient taxés de « Lune malade », de « Dés-espoir », de « Coup de Bleus » ou encore de « Repas de Corbeaux ». Si l’essayer ne veut pas forcément dire l’adopter, loin de là, on conseille quand même aux plus dubitatifs d’aller découvrir « Vacuum » pour d’une part ne pas finir idiot et pour se dire de l’autre qu’en matière de musique extrême, on est loin de tout avoir entendu !