mercredi, 25 mars 2009 AMAR SUNDY LE NEW MORNING – PARIS (75) Le 24 mars 2009
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Voir également le concert de Joe Louis Walker qui a poursuivi la soirée ... <ICI>
Remerciements : Philippe Langlois, Dixiefrog, Nueva Onda, Amar Sundy, Ariane, Joe Louis Walker, New Morning ...
C’est une soirée haute en couleur qui nous attend aujourd’hui au New Morning et le public ne s’y est pas trompé puisque la salle affiche un remplissage maximal et que l’on compte dans l’assistance non seulement le gratin de la presse indé mais aussi outre les invités du jour quelques artistes comme Pura Fe’, Eric Ter et des représentants de Natural Blues et des Ocala Blues Hounds de Shanna Waterstown … Autant dire que si le printemps tarde à s’installer dans la capitale, la chaleur est de mise dans l’antre mythique de la Rue des Petites Ecuries !
Il n’est pas encore 21 heures et déjà on s’affaire autour de la scène, Amar Sundy finissant par venir s’y installer en compagnie de son groupe qu’il ne tarde pas à nous présenter sous le regard appuyé des caméras qui immortalisent l’événement. Un premier titre en Anglais pour mettre la salle dans les meilleures conditions possibles et déjà le guitariste déchausse sa Telecaster pour attraper une Guild à douze cordes et partir visiter les vastes étendues traversées par les Touaregs. On sent que la pression est importante et que le nouvel album n’est pas encore totalement assimilé en live mais Amar parvient à donner le change en compensant ses petites erreurs par beaucoup de dialogue et de partage et en nous envoyant coup sur coup « L’Halem » et « Lilati » avant de s’en retourner à l’électrique.
La voix bien chaude de l’artiste se laisse porter non seulement par des percussions ingénieusement distillées mais aussi par une section rythmique irréprochable et enfin par des claviers et des chœurs qui déposent sur des nouveaux titres comme « Sahraoui » ou « Sadaka » un peu de poussière ocre qui rappelle le sable de l’Afrique du Nord. Amar Sundy est un artiste accueillant et il le rappelle en engageant le dialogue avec la salle mais aussi en invitant Lisa Doby à le rejoindre sur deux morceaux, « Lina » et « Seguiya », puis c’est vers le blues plus musclé mais toujours chanté dans sa langue maternelle qu’il nous reconduit avec « Camel Shuffle ».
La fête n’aurait pas fini d’être belle si Amar n’avait pas encore invité un autre de ses amis, le saxophoniste Davyd Johnson, à en remettre une couche sur un ultime titre qui viendra mettre un terme à quatre vingt dix minutes d’une prestation à l’échelle humaine, un concert tout au long duquel le New Morning aura vibré à l’unisson des guitares et des intonations d’un artiste auquel on s’attache très vite !
Fred Delforge – mars 2009
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