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PORCELAIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 27 avril 2009
 

Adios Betty
(Drunk Dog Records – Differ-ant – 2009) 
Durée 45’01 – 12 Titres

http://www.porcelain.fr
http://www.myspace.com/porcelainpoprock
http://www.drunkdog.com
http://www.myspace.com/drunkdogrecords

C’est sur les contreforts du Mont St Michel que Porcelain a vu le jour en 2001, son fondateur François Barriet qui tient aussi bien la guitare que les claviers et le micro s’attachant très rapidement à proposer un premier album plutôt surprenant qui conduira le groupe jusqu’aux Découvertes du Printemps de Bourges. Tourné un peu plus vers l’électrique avec son deuxième effort, Porcelain finira de se faire remarquer par un public amateur de pop et de rock qui sait s’ouvrir à la musique expérimentale et c’est après avoir travaillé un an complet sur son troisième opus que le combo normand revient, porté par le guitariste Nicolas Levasseur mais aussi par une section rythmique où l’on remarque Yvan Le Guennec à la basse et Sébastien Verhulst à la batterie. A l’heure de s’approcher des bacs, « Adios Betty » se révèle un peu comme une des bonnes surprises pop-rock de ce printemps 2009 !

Porcelain joue autant sur le côté immédiat de sa musique que sur un autre carrément opposé, plus entêtant, qui sait venir habiter des refrains impeccables et pourtant redondants au possible … En renouvelant sa confiance à Vincent Leservoisier pour l’enregistrement et le mixage de cette troisième tartine, le quartet est parvenu à conserver un son facilement identifiable, un peu comme une marque de fabrique très personnelle capable de rassurer les vieux fans sans pour autant se priver de partir à la chasse aux nouveaux. Un rapide détour par le continent américain pour un mastering signé Bob Katz et voilà Porcelain qui s’apprête à se ruer sur le public avec une douzaine de titres qui sentent bon l’urgence non pas par leur réalisation quasi-parfaite mais par un contenu où l’on retrouve des aspects humains et sociaux traités avec une philosophie toute personnelle pour donner naissance à des titres comme « Walk Me Back », « The Modern Age », « My Father My King », « Betty » ou encore « Daniel’s Big Day Out ». La tension s’installe, les guitares prennent du grain, fusionnent entre elles et s’apprêtent parfois à exploser pour mieux laisser le calme revenir l’instant d’après, la voix tempère les ardeurs rythmiques de l’ensemble et le tout se mélange pour le plus grand plaisir d’auditeurs qui finiront par retrouver leurs petits dans une aventure qui ne manque pas de rebondissements, bien au contraire. Dans les bacs à partir du 11 mai !