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FRED SCHNEIDER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 11 avril 2009
 

Seul à seulS
(Musea – 2008) 
Durée 58’09 – 13 Titres

http://fredschneider.cfun.fr
http://www.myspace.com/fredguyschneider
http://www.musearecords.com

C’est après en être passé par les orchestres de bal et la musique alimentaire que ce jeune prodige de la basse s’est véritablement tourné vers sa grande passion, le jazz, et c’est en développant au mieux son versant fusion qu’il s’est attaché à travailler pour les autres mais aussi pour lui-même, proposant un premier album solo en 1996 puis attendant neuf années avant de lui offrir un successeur, l’excellent « Kess Kiss Bass ? ». C’est cette fois en revenant plus rapidement vers son public que Fred Schneider nous propose un troisième volet pour lequel il a fait appel à nombre de ses amis parmi lesquels on compte des bassistes plus réputés les uns que les autres, de Decebal Badila à Chico Willcox en passant par Armin Metz, Gilles Coquard et même son père, Guy Schneider. Ajoutez-y quelques voix féminines et un très discret featuring de Cyril Achard et Igor Willcox et le compte n’est pas loin d’être juste !

Essentiellement instrumental à l’exception de deux titres, « Seul à seulS » est une véritable ode à la basse, qu’elle soit double, acoustique, synthé, fretless ou tout simplement électrique, et c’est en montrant le plus grand respect pour ses instruments que Fred Schneider a appréhendé cette œuvre, ne s’enfermant pas dans le piège du tout démonstratif pour au contraire s’attacher à faire de véritables mélodies qui se tiennent, des morceaux de jazz parfois traditionnels, souvent novateurs, dans lesquels on ne se perd jamais sans raison valable. Là où les guitar heroes se veulent généralement diarrhéiques, Fred Schneider à pris le parti d’être un bass hero plutôt sobre et de mettre en valeur les hautes qualités musicales de l’instrument, pas ses élucubrations les plus étourdissantes, et c’est à un véritable chef d’œuvre plein de finesse, de feeling et de lucidité qu’il nous invite, s’escrimant en solo pour quelques « All Is », « Plié en cinq » et autres « Tabasco » ou partageant son art avec ses acolytes sur un « Kawana », un « Liberty City » ou un « Polera ». On saluera la présence fort agréable de Corinne Dranguet sur une version épatante de lyrisme de « Summertime » et celle non moins charmeuse de Véronique Ebel sur « My Favorite Thing », deux pièces qui rappellent que si la basse est un instrument des plus ensorceleurs en solo, il n’en reste pas moins un formidable moyen de porter une chanson vers les plus hauts sommets. A découvrir d’urgence !