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LES SALES TIMBANQUES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 08 avril 2009
 

Swing gum
(Autoproduction – 2008) 
Durée 56’05 – 15 Titres

http://www.myspace.com/lessalestimbanques

En quatre années seulement, ces jeunes gens originaires de Langres auront réussi à s’écarter des rives de la Seine pour s’en aller fouler nombre de scènes, ouvrant même à l’occasion pour des artistes comme Gotainer, Thiéfaine, Les Hurlements D’Léo ou La Rue Kétanou au fil de la centaine de concerts donnée dans tout l’Est de l’hexagone. Réunis dans un joyeux bazar éclectique où le rock se mélange à la chanson et où le swing sonne aussi bien en acoustique qu’en électrique, Chap et Rarim De La Vega au chant et aux guitares, Tim aux claviers, Byl à la basse et Bozo aux percussions sont partis coller un « Swing Gum » à leur discographie en y mettant non seulement les formes mais aussi une sacrée dose de feeling. Bouillants et débordants d’énergie, Les Sales Timbanques se veulent une véritable échappatoire à la morosité ambiante … Et ça marche en plus !  

N’allez surtout pas vous arrêter à leurs chansons légères et à leurs paroles bourrées d’humour, Les Sales Timbanques sont de véritables musiciens capables de donner dans un mélange bluesy-swingant et même un poil jazzy comme on l’aime, un registre qui use autant d’un piano bastringue que d’une contrebasse pour imposer des ambiances pleines de convivialité, des accents partagés entre un côté slave et un autre new-yorkais … Bourré de couleurs vives, « Swing Gum » passe son temps à faire de grosses bulles qui éclatent sous le poids insoutenable de l’ingéniosité d’une formation capable de nous proposer pratiquement d’entrée de jeu « Le blues du malchanceux » et l’instant d’après « Le squelette du placard », des morceaux complémentaires qui ne sont que prétexte à en envoyer d’autres, et non des moindres, des « Bossa du commercial », « To Be Do Dap », « Le poisson rouge », « Pierre de Cromagnon » et autres « Calamité Jones » qui n’engendrent jamais, mais alors vraiment jamais la monotonie. On saluera encore quelques ovnis dans le genre du « Rap du vénère » qui finissent de donner à cet ouvrage son côté feu d’artifice, cette petite touche à la fois insaisissable et sympathique qui fait que petits et grands se laissent prendre au jeu d’un quintet capable de s’adresser simultanément à plusieurs générations. C’est aussi à ce genre d’exploits que l’on reconnaît les grands groupes !