Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SATURN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 06 avril 2009
 

Saturn
(Guerilla Asso – Les Disques de Géraldine – 2008) 
Durée 36’09 – 13 Titres

http://saturnpunk.free.fr
http://www.myspace.com/saturnpunk

Elevés à grand renfort de concerts des Kargol’s, les membres de Saturn se sont rencontré du côté de Perpignan à l’heure où la planète s’apprêtait à basculer dans le troisième millénaire et au lieu de craindre une hypothétique fin du monde, ces beaux diables fondus de skate et de punk rock ont commencé à donner des concerts pour très vite se fendre de deux démos et d’un premier album qu’il faudra attendre près de cinq ans. Emigrés dans la ville rose, Guts (guitare et chant) et Cha (batterie) y feront quelques connaissances importantes et commenceront à s’impliquer dans le tissu associatif local, embrayant très vite sur des tournées dans toute la France avec des formations comme Guerilla Poubelle, Uncommonmenfrommars ou Burning Heads puis dans toute l’Europe pour jouer au bout du compte dans une quinzaine de pays. Rejoints par Rasta à la basse et Cabine à la guitare, le tandem fondateur nous éructe un nouvel opus qui démontre que l’énergie de Saturn est restée intacte après pratiquement dix années de bons et loyaux services …

Il ne suffit pas de jouer vite et fort pour faire du punk rock, encore faut il avoir en soi le feu sacré qui permet encore et toujours d’affronter puis petit à petit d’apprécier les réalités imposées par la méthode Do It Yourself, beaucoup de débrouillardise, un peu de chance et enfin une grosse volonté de donner le meilleur de soi même. Dans le cas précis de Saturn, on remarque que le quartet se produit avec la même maestria en Anglais qu’en Français et que son punk rock à la fois roots et moderne parvient à nous faire très rapidement grimper au rideau pour ne plus en redescendre, du moins jusqu’à ce que la rondelle ait fait plusieurs rotations consécutives dans la platine. Au moins aussi engagé que caustique, le groupe n’hésite pas à mettre quelques phrases assassines dans des chansons à la dominante plutôt délurée et s’efforce de tailler au plus droit dans le riff pour le rendre à la fois souple et bien musclé, parvenant à ce jeu pas toujours très évident à nous présenter des « Wake Up », « Little King », « Putain les cons ! », « Too Late » et autres « Rock’n Roll Bullshit » auxquels on s’attache forcément très rapidement. Enregistré au In The Box Studio par le vaillant Cédric Castel, cet effort éponyme vaut au moins son poids en or, et ce n’est que le prix de lancement en plus. A découvrir d’urgence donc !