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ZOROZORA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 01 avril 2009
 

L’effet plat, c’est beau
(Warm Up – Mosaic Music Distribution – 2009) 
Durée 42’58 – 14 Titres

http://www.zorozora.com 
http://www.myspace.com/zorozoralegroupe 

C’est en faisant le pari de ne pas faire la même chanson française que tout le monde que zOrozora a pris son envol il y a maintenant quatre ans, en affichant ouvertement une volonté très forte de faire des textes pleins d’humour et de rimes succulentes, un peu punks parfois, et de les mettre en musique avec une guitare, un violon, une mandoline, une clarinette, autant d’instruments que l’on ne trouve pas souvent dans la chanson rock … Pour Hélène Duret, Sylvain Rabourdin et Charly Astié, il ne restait plus alors qu’à se trouver un public et c’est à force d’écumer les scènes que zOrozora a fini par trouver le sien, en maniant pour mieux le séduire les blagues pas toujours fines et les jeux de mots souvent tirés par les cheveux, en proposant une musique qui bouge sans pour autant mettre les amplis dans le rouge, sans la moindre débauche de décibels … Chanson qui swingue ou folk-punk acoustique, on se demande encore ce qui sied le mieux à ce premier opus des Montpelliérains !

Trois chœurs, des instruments qui tournent et une véritable volonté de jouer les chansonniers pour le plus grand bonheur des grands et des petits, il n’en fallait pas beaucoup plus à zOrozora pour que la sauce prenne et que « L’effet plat, c’est beau » se révèle très rapidement être un véritable bain de jouvence, une petite pastille aux effets secondaires certains, un véritable moment de bonheur à la fois plein de tendresse, plein d’humour et surtout plein de bonnes vibrations. On commence bille en tête avec « J’améliore le parcours », « Ample choix » et « La complainte du crayon », autant de morceaux que ne renieraient ni Pierre Desproges ni même Jean Yanne tant l’humour s’y manie de manière très droite, très directe et très sincère … On poursuit dans un registre plus gratuitement ironique avec « Centre aéré », « Les Touristes », « Pop » ou « Valérie » et on finit en pleine symphonie de mots et de notes avec un « Paradis » ou une « Contradiction » qui invitent de la plus belle des manière à s’y remettre l’instant d’après, non sans avoir traversé une fois encore quelques originalités comme cette treizième piste délaissée par superstition ou encore « Très en retard », une ode ferroviaire plutôt lucide ! Le violon et la clarinette donnent du cachet à un talent d’écriture incontestable et c’est sans le moindre doute grâce à son originalité et à sa forte motivation que zOrozora parviendra à se faire sa place au soleil … Pour notre part, on aime vraiment beaucoup !