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DELPHINE COUTANT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 31 mars 2009
 

La marée
(La cueilleuse – 2009) 
Durée 35’38 – 12 Titres

http://www.delphinecoutant.fr
http://www.myspace.com/delphinecoutant

La trentaine épanouie, Delphine Coutant est une artiste Nantaise qui après huit années de chanson nous présente un troisième album plein de finesse, un ouvrage qui tire profit de ses deux prédécesseurs sortis sur le label Prikosnovénie mais aussi d’une expérience acquise à la force du micro sur des scènes comme le Zénith de Nantes, le Printemps de Bourges, les Francofolies de La Rochelle ou encore le Festival Chorus des Hauts de Seine. Multi-instrumentiste avérée, Delphine Coutant y tient le piano et les guitares, le violon et les percussions et même la batterie et la basse et se fait juste rejoindre à l’occasion par un peu de guitare électrique, de saxophone ou encore d’accordéon pour donner un peu plus de variété à cette « Marée » que l’on regarde lentement monter jusque très près des côtes du succès …

Elle a une voix qui semble directement importée de la rencontre des sixties et des seventies mais ses variations se veulent modernes, un peu pour mieux nous rappeler que Delphine Coutant est définitivement et indiscutablement une artiste du troisième millénaire, une chanteuse qui non seulement écrit mais également compose ses chansons et qui met dedans beaucoup d’elle-même et un peu des autres. On suit les mouvements réguliers de « La marée » et on traverse en compagnie de l’artiste les saisons, les migrations, les émotions qui accompagnent ce phénomène à la fois si simple et si complexe. Un peu de Léonard Cohen et de Véronique Sanson, un peu d’Alain Souchon et de Françoise Hardy, c’est à une création hybride que nous invite Delphine Coutant, une œuvre dans laquelle elle laisse se rejoindre des pièces instrumentales et de véritables chansons fort bien construites et tout aussi soigneusement arrangées, des morceaux de bonheur qui se voient baptisés « A l’envi », « Si la nuit », « La nuit le jour », « Mississippi », « L’ondée » ou « Les saisons » et qui n’en finissent plus de bouleverser l’auditeur tant ils sont pleins de finesse, de charme, de sensualité … On dit souvent que le beau absolu n’existe pas, on peut pourtant parfois se dire que l’on n’en est pas très loin. C’est un peu ce qui se passe quand on arrive à se glisser entièrement dans « La marée » !