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QUARTIER LIBRE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 27 mars 2009
 

L’espoir fait vivre
(Hyena Records – 2006) 
Durée 31’22 – 11 Titres

http://www.quartier-libre.1s.fr
http://www.myspace.com/quartierlibresedan

Mélangeant avec beaucoup d’adresse le punk et le ska, Quartier Libre est un combo des Ardennes qui a vu le jour en mai 2004 mais qui peut s’appuyer sur une dizaine d’années d’expérience de chacun de ses membres dans diverses formations régionales. Mis en boite entre 2004 et 2006, le premier effort du groupe lui a ouvert les scènes de pointures comme The Hop La!, Les Wampas ou Didier Super et lui a permis de donner une cinquantaine de concerts avant de se voir contraint à une pause forcée de quinze mois suite à un accident de la route qui a touché plusieurs de ses membres et plus particulièrement son batteur. Bien décidés à reprendre une place qui leur allait comme un gant, Kev1 et Mister Fab (chant), Guidaube et Booz (guitares), Ben (basse) et Niko (batterie) reprennent aujourd’hui goût à la musique et nous ressortent « L’espoir fait vivre », un album qui était quelque peu prémonitoire lors de sa sortie et qui n’a pas pris la moindre ride !

Ils font du ska-punk avec au fond d’eux-mêmes une très forte connotation rock’n’roll et forcément, à peine la touche play enfoncée, c’est toute la panoplie des guitares tranchantes et des voix énervées qui vient nous balancer une sauce plutôt épicée dans laquelle on trouve une dose de rigolade et une autre d’engagement. S’il n’y a pas de quoi crier au génie à la découverte de ces onze titres, au moins Quartier Libre a t’il la bonne idée de faire un rock des plus conventionnels en prenant le temps de fignoler non seulement ses compositions mais en prime leur interprétation et c’est avec l’apport salutaire d’un saxophone que débarquent les « SDF », « Do The Ska! », « Fin de semaine », « Skin ou Keupon (Tulaviok) » et autres « Rude Boys In Town », des morceaux qui incitent une « Jeunesse marginalisée » à la contestation et même à la débauche avec une grosse dose de second degré et une autre de lucidité, pas forcément toujours très fine mais à chaque fois sincère. On sent comme des fourmis dans les jambes, comme une folle envie de lancer le pogo, une sorte de sensation pas désagréable du tout qui rappelle à ceux qui auraient tendance à l’oublier que c’est dans les salles obscures que le rock en général et le punk en particulier prennent leur véritable dimension … Ca a le mérite d’être clair !