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KARPATT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 25 mars 2009
 

Montreuil
(Karpatt – L’Autre Distribution – 2009) 
Durée 44’33 – 13 Titres

http://www.karpatt.com
http://www.myspace.com/karpatt

Trois années après s’être mis « Dans d’beaux draps », Karpatt fait le pari de nous présenter son quatrième album, un ouvrage que les Parisiens ont fait en gardant à l’esprit une volonté de séduire mais aussi et surtout de surprendre encore un peu plus … Sept années passées sur les routes auront permis au trio de trouver une formule qui fonctionne mais c’est en se permettant de délaisser un peu leur recette 100% acoustique que Fred à la guitare et au chant, Hervé à la contrebasse et Gaétan à la guitare ont invité quelques amis comme Régis Guizavo à l’accordéon, Emiliano Turi à la batterie, Richard Lornac au piano ou encore un quatuor à cordes pour faire de « Montreuil » un endroit où ça swingue, un endroit où ça groove, un endroit où il fait bon vivre et où l’on se plait à battre des mains et à taper du pied !

Karpatt est un groupe qui donne dans la chanson française mais qui sait le faire en étant très rock dans l’âme, ne reniant jamais ses versants les plus folk mais assumant ses sautes d’humeurs, les excès de son tempérament. Plus sage que jamais dans son écriture alors qu’à contrario ça se durcit côté musique, Fred a choisi de faire pencher sa plume vers des histoires plus personnelles, ne manquant jamais de mettre une grande part de lui-même dans ses chansons et nous brossant un tableau plutôt fidèle de la vie en général et de la sienne en particulier. On en passe par des histoires d’amour avec « Chamade » ou « J’ai fait d’la place » et par d’autres plus désespérées avec « Tête la première », on nage en pleine rêverie adolescente avec « J’arrive » puis on s’attache à observer les années qui filent avec « Des gouttes », on découvre les joies de l’écriture avec « Ma suédoise, ma chanson », on sent le doute et la monotonie s’installer avec « Le théâtre ordinaire » … Les guitares prennent à l’occasion une bonne dose d’électricité, l’electro s’invite même parfois à la table de « Montreuil » et si la délicatesse reste le maître mot chez Karpatt, on sent quand même à chaque instant qu’il ne faudrait pas grand chose pour que tout ça parte en vrille ! La scène sera à n’en point douter le déclencheur et à l’image d’un artwork sacrément bien fichu, les fleurs qui se déversent sur la ville pourraient bien être accompagnées de quelques bombes sonores par toujours prévisibles. L’avenir nous en dira bientôt plus …