Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

STEVE STRONGMAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 25 mars 2009
 

Blues in Colour
(Zeb Productions – 2009) 
Durée 45’25 – 13 Titres

http://www.stevestrongman.com
http://www.myspace.com/stevestrongman

Il est devenu musicien professionnel alors qu’il n’était âgé que de seize ans et après avoir joué dans les bars et dans les clubs de l’Ontario avec diverses formations de country et de rock, Steve Strongman est revenu à ses premières amours, le blues, et en a profité pour signer cinq albums qui lui permettront de se retrouver nominé pour le prix du meilleur nouvel artiste 2008 aux Maple Blues Awards … Vingt ans plus tard, le guitariste qui avoue avoir puisé ses influences dans les vieux albums de ZZ Top mais aussi dans ceux de Johnny Winter, Neil Young, Led Zeppelin et bien évidemment dans l’œuvre de son mentor et protecteur Mel Brown nous arrive avec un tout nouveau CD, « Blues In Colour », dans lequel il laisse éclater au grand jour les diverses facettes de son jeu pour le plus grand bonheur des amateurs de fines gâchettes !

C’est en mettant ses Gibson bien en avant que Steve Strongman se présente à ses auditeurs, mais sans pour cela négliger le travail d’une voix qui se révèle très séduisante et même celui de l’harmonica qui vient apporter des touches très Chicago blues à une base où la dominante est traditionnellement blues rock. On apprécie la virtuosité du musicien mais aussi son énorme feeling qui lui permet de passer en finesse quand la force seule ne suffirait plus à assurer le coup et c’est en usant de son timbre le plus crooner sur la « Woman Across The River » de Freddie King que le guitariste remporte indiscutablement la partie, plaçant autour une douzaine de compositions personnelles souvent co-écrites avec son batteur et complice Dave King qui a également produit ce nouvel effort. Puissant sur « Mean To Me », aux limites de la country sur « Can’t Back Down », saturé à outrance sur « Can’t Stop But I’m Trying », presque guimauve sur les superbes ballades « Heart » et « Emily » ou tout simplement blues sur « Shout It Loud », Steve Strongman cultive non pas le blues mais bel et bien les blues et le fait de fort belle manière, confirmant avec ce nouvel effort tout le bien que l’on pensait de lui après l’avoir découvert en live sur la scène du FestiBlues International de Montréal en 2008 où il se produisait après avoir déjà enflammé le Festival du Blues de Tremblant un mois auparavant. La France aurait aujourd’hui tout intérêt à s’intéresser à un artiste de cette trempe …