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ETHAN BROSH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 22 mars 2009
 

Out of Oblivion
(Magna Carta – 2009) 
Durée 44’09 – 11 Titres 

http://www.ethanbrosh.com
http://www.myspace.com/ethanbrosh
http://www.magnacarta.net

Il est né près de New York mais c’est en Israël qu’Ethan Brosh a grandi et s’il est retourné plus tard au pays de l’Oncle Sam, c’est pour y faire ses études de musique à Berklee avant d’y devenir lui-même professeur de guitare. Nourri au pur jus de rock depuis son plus jeune age, le guitariste qui puise ses influences chez de prestigieux aînés comme Iron Maiden, Whitesnake, Def Leppard, Queen ou encore Yngwee Malmsteen a eu le temps de démontrer toute l’étendue de son talent en participant à divers groupes mais aussi en remportant la première compétition « Guitar Hook » organisée par George Lynch et c’est à un premier album instrumental paru chez Magna Carta qu’il nous invite aujourd’hui, un ouvrage mixé et masterisé par Chris Tsangarides sur lequel on trouve quelques-unes des plus prestigieuses signatures de la planète rock, la moindre n’étant sans doute pas celle de Derek Riggs, légendaire illustrateur des pochettes d’Iron Maiden, qui signe un artwork rappelant quelque peu « Somewhere In Time » !

Ethan Brosh n’est certes pas appelé à changer la face du rock avec son jeu de guitare mais s’il n’innove que très peu dans sa manière de créer la musique et de l’interpréter, au moins le fait il avec un réel talent et une virtuosité qui fait plaisir à entendre. Très fortement teinté eighties et nineties, « Out Of Oblivion » reprend parfois plan pour plan ce que nombre de groupe de rock ont fait depuis des années, à savoir laisser entrer une touche de musique classique dans des morceaux interprétés à une vitesse supersonique, mais c’est avec beaucoup d’idée que son créateur sait ajouter un certain feeling à une dextérité dont plus personne ne doute dès la fin de « The Hit Man », le morceau d’ouverture. Aux descentes de manche et autres trémolos d’Ethan Brosh viennent se greffer les soli de George Lynch, de Greg Howe, de Joe Stump et de Jessy Bullet mais également quelques parties de batterie assurées par l’exceptionnel Mike Mangini et c’est à un véritable feu d’artifice guitaristique que tout ce joli monde nous invite sur des pièces souvent très intéressantes comme « Downward Spiral », « Ancient Land », « In A Sentimetal Mood » ou encore « Blade Runner ». Ceux qui ne goûtent pas ou peu aux joutes instrumentales des Steve Vai, Joe Satriani et autres Yngwee Malmsteen n’en penseront sans doute pas grand chose de mieux mais pour tous ceux que la guitare et l’étendue de ses possibilités artistiques passionnent, « Out Of Oblivion » sera à n’en point douter un des grands évènements du printemps !