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MISERY SPEAKS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 20 avril 2009
 

Disciples of Doom
(Drakkar Records – Sony – 2009) 
Durée 49’09 – 10 Titres

http://www.miseryspeaks.com
http://www.myspace.com/miseryspeaks

Ils sont Allemands et ont à leur actif deux ouvrages qui leur ont permis de se faire remarquer sur la scène internationale, c’est donc la fleur au fusil que Misery Speaks revient pour le printemps avec une toute nouvelle rondelle, « Disciples Of Doom », qui fait suite à leur premier opus éponyme sorti en 2006 et à « Catalogue Of Carnage » tombé du camion deux ans plus tard. Conduit par un tout nouveau vocaliste, Przemek Golomb, qui apporte sa propre couleur musicale, le quintet s’appuie encore et toujours sur une paire d’artificiers redoutable, Florian Füntmann et Stephan Gall, et sur une rythmique où Martin Grossmann à la basse a rejoint le cogneur de service qu’est Janosh Rathmer. Dix années passées au service du metal laissent forcément des traces indélébiles et celle que nous impose sans ménagement Misery Speaks aujourd’hui ne dérogera pas à la tradition !

Ils jouent non seulement vite et fort mais mettent en prime une sacrée dose de hargne dans leurs morceaux et si leur death metal mélodique n’est pas à proprement parler une révolution pour le genre, au moins est il fait avec beaucoup de panache et même de classe. La construction des morceaux fait appel à une recette quasiment séculaire et multiplie autant les breaks que les effets gutturaux pour mieux séduire un auditeur qui se gargarise traditionnellement à grand coup de Vader ou de Napalm Death mais qui trouve dans des morceaux comme « Burning Path », « A Road Less Travelled », « Obsessed » et autres « Black Garden » une alternative plutôt intéressante à ce que les autres formations proposent non pas au niveau de la puissance ou de la folie mais bel et bien au niveau d’un rendu général qui s’éloigne un peu des sentiers battus. On soulignera la production soignée de Jonas Kjellgren et la texture très nordique qui colle au plus juste à un album qui n’est pas à proprement parler une pièce indispensable à toute bonne discothèque qui se respecte mais qui a le mérite de très bien tenir la distance. Dans les bacs le 24 avril …