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PPFC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 26 mars 2009
 

La valse des enragés
(PIAS – 2009) 
Durée 52’34 – 12 Titres 

http://ppfc.fr 
http://www.myspace.com/zoneppfc

Résumer la passion de sept amis pour la chanson rock en seulement quatre lettres n’est pas chose facile et pourtant PPFC le fait depuis 2001, tirant sa force d’une amitié construite sur les bancs du lycée mais aussi de deux premières rondelles autoproduites, « Le décor de l’envers » et « Dans ma cité », sorties respectivement en 2003 et en 2006 … A force de partager leurs scènes avec Les Blérots de Ravel, Jim Murple Memorial, Les Tit’Nassels ou Les Petites Bourrettes et de jouer dans des salles comme La Maroquinerie, L’Elysée Montmartre et La Scène Bastille pour la capitale ou encore Le Splendid ou Le Bateau Ivre pour la province, ces sympathiques Franciliens que l’on inscrit tout naturellement dans la lignée de Debout Sur Le Zinc et de Louise Attaque se sont retrouvés sur deux compilations Wagram et bénéficient aujourd’hui d’une distribution nationale pour un troisième album où ils continuent de n’en faire qu’à leur tête ! Ce n’est certainement pas nous qui leur jetterons la première pierre …

Associer des violons, violoncelles et pianos à des instruments plus rock par essence comme la guitare électrique, la basse et la batterie et relever le tout d’une pointe de saxophone, l’idée n’était pas franchement nouvelle mais encore fallait il être capable de bien le faire et dans le cas de PPFC, l’auditeur n’est jamais en reste tant les harmonies portent délicieusement des textes riches et construits. De cette réunion quasi-parfaite où cohabitent six mâles bondissants et une violoniste virevoltante ne pouvait que naître une valse, celle des enragés, et c’est en nous offrant des morceaux pleins d’énergie et de folie que ces sept là nous font le coup de la chanson française qui fait des sauts de cabri, rappelant parfois un peu Cali dans certaines intonations plus hachées mais gardant toute leur originalité à force de morceaux dans lesquels se terre une grande partie d’eux-mêmes. On ne résistera pas à des titres forts et fiers comme « On est du monde », « Mon petit Diable », « Fidèle », « Partenaire de mégot », « Juste en face » ou « Toxicomane », des chansons pleines d’un mélange de joie, de mélancolie, d’espoirs mais aussi de lucidité qui ouvrent les yeux du public tout en le divertissant et qui surtout n’essaient jamais de faire passer pour argent comptant leurs propres vérités, aussi légitimes soient-elles. Un très bon album qui devrait permettre à PPFC de trouver son véritable rythme de croisière !