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MICHAEL VAN MERWYK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 10 mars 2009
 

Catching the rain
(Groove Stew Records – 2009) 
Durée 61’34 – 14 Titres

http://www.myspace.com/michaelvanmerwyk
http://www.bluesoul.de

On l’a souvent vu accompagner des pointures comme Larry Garner, Jeff Healey, Sue Foley et tant d’autres sur leurs tournées européennes mais ce guitariste allemand est avant toute chose un compositeur avisé et un chanteur à la voix délicate et c’est en nous présentant un album de son cru qu’il arrive jusqu’à nous aujourd’hui … Respecté pour ce qu’il sait faire mais aussi pour ce qu’il est, Michael Van Merwyk a réussi à débaucher nombre de ses complices habituels pour mettre en valeur ses propres frasques et c’est en compagnie d’Andreas Arlt aux guitares, Erkan Özdemir à la basse, Raphael Wressnig aux claviers et Henk Punter à la batterie mais aussi de guests de luxe tels que Nadja Grosspietsch au chant, Shedrick Nellon à la basse et last but not least Larry Garner lui-même à la guitare et au chant qu’il nous en met pour une heure de bon blues riche et varié avec une douzaine de titres signés de sa griffe et deux de plus empruntés ou co-écrits avec son boss de prédilection ! De quoi se régaler si tant est qu’on puisse se procurer la rondelle de ce côté-ci du Rhin …

Il sait mettre une bonne dose de soul dans son blues et le rendre à la fois chaud et communicatif, difficile dès lors de résister à cet épatant « Catching The Rain » que nous propose Michael Van Merwyk, un ouvrage qui part des racines mêmes des musiques noires-américaines et qui n’hésite pas à les suivre de New Orleans jusqu’à Chicago pour emmagasiner sur le bord de la route toutes les influences qui ont conduit à son évolution. La lucidité du jeu laisse dans les amplis comme un arrière-goût de revenez-y et si les phrasés du guitariste sont toujours bien clairs et bien articulés, le groove naturel qui se dégage de titres comme « Watch Out », « Here Comes Love », « If You Want Me To Leave », « The Boogalizer » ou « Love Grown Cold » est toujours une pure réjouissance pour les tympans, d’autant que la voix de l’artiste est capable quand elle le veut de se mesurer au plus sensuel des crooners que le genre puisse connaître. Sans trop faire d’à-coups mais sans jamais rester lisse non plus, l’album monte progressivement en puissance jusqu’à un final plutôt réjouissant où l’on retrouve Larry Garner et Michael Van Merwyk en duo voire en duel sur le superbe « Nothing But Life » puis l’un à la suite de l’autre sur « Oh Yeah! », un titre que l’on imagine bien adapté au live pour présenter les musiciens et leur offrir leur soli individuels … Si les routes du blues pouvaient avoir l’idée de faire venir Van Merwik et ses complices jusqu’à nous, nul doute que le public n’aurait pas à le regretter !