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CONTROL CLUB pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 26 mars 2009
 

Morphine ballroom
(Diamondtraxx – Discograph – 2009) 
Durée 47’02 – 13 Titres

http://www.myspace.com/controlclub
http://www.diamondtraxx.com 

Cette formation parisienne au nom pas franchement avenant est un peu le prolongement de la formidable histoire d’AS Dragon puisque l’on y trouve deux de ses membres historiques, Stéphane Salvi au chant et à la guitare et Hervé Bouétard à la batterie et aux voix, le groupe étant ingénieusement complété par les claviers d’Ivan Riaboff et la basse d’Eric Moerman et s’étant déjà illustré il y a un peu plus d’un an avec un premier maxi, « Facile les filles », déjà sorti sur Diamondtraxx ! C’est ensuite entre Pigalle et le Pays de Galles que Control Club s’en est allé se faire un bel album très ‘‘dragonien’’ dans l’esprit, un opus bourré de mélodies sauvages et dansantes à la fois et surtout rempli d’ambiances tantôt psychédéliques, tantôt romantiques, tantôt complètement barrées … Attention, l’abus de « Morphine Ballroom » conduit sans le moindre doute à l’addiction !

Il n’est pas toujours évident de poser ses pas dans ceux de Control Club car plus la rondelle avance et plus on se demande à quel saint se vouer. Les arrangements electro prennent parfois le dessus sur les guitares mais ce n’est jamais au détriment du côté rock de la musique du quartet, chacun ayant gardé bien ancré au fond de lui-même cette ferme volonté de sonner un peu brit pop, un peu french pop mais surtout et avant toute autre chose très rock’n’roll ! Ca danse frénétiquement mais ça swingue l’instant d’après et des mélodies douces jusque aux brûlots très vivaces en passant par les rythmes plus funk, c’est un véritable voyage au pays des musiques actuelles que nous propose Control Club, un périple jalonné d’étapes plus ou moins changeantes comme « Inconsolable », « Rougir » et « Pilote automatique » pour les plus musclées, comme « Play » et « Shame Exorcism » pour les plus pop ou encore comme « Fin du monde » et « Ni les douanes » pour les plus insondables. Aussi à l’aise en Français que dans la langue de Shakespeare, Control Club s’affiche comme un groupe à fort potentiel tant sur nos terres qu’à l’international et le prouve avec une « Jacqueline » aux accents psychés rappelant les volutes éthérées de Gainsbourg, avec le décoiffant « Adreamistrative Knight » et enfin avec le superbe « I’ll Try » que l’on voit bien aller chercher un public des playlists des plus grosses radios jusque aux dancefloors les plus branchés. A découvrir dans les bacs le 23 mars et en live dans tout l’hexagone à partir d’avril …