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IGNATUS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 13 mars 2009
 

Je remercie le hasard qui
(Ignatub – Microsillon – 2009) 
Durée 39’29 – 11 Titres

http://www.ignatub.com
http://www.myspace.com/ignatubignatus
http://www.microsillon.com

Ignatus n’est pas né de la dernière pluie et ce n’est pas sans avoir longuement mûri sa décision qu’il a choisi de quitter le monde des majors pour s’en aller distribuer exclusivement ses futures œuvres sur la plateforme de téléchargement Microsillon … Bien décidé à aller jusqu’au bout de ses décisions et à assumer ses choix, c’est à la maison que le chanteur a mis en boite cette nouvelle création, un recueil pour lequel il a tenu lui-même les claviers, guitares et machines et où il a convié son vieux complice Michel Schick à poser ses clarinettes, saxophones et claviers pour aider à ce que l’édifice tienne la route. Rejoint épisodiquement par quelques invités, Ignatus nous invite dans un monde comme il l’imagine et n’hésite jamais à user de ses influences les plus diverses pour en arriver à une création à la dimension humaine, un album qui lui ressemble …

Ignatus est à la fois un artisan et un architecte et c’est en modelant les sons et les mots à sa propre manière qu’il en arrive à faire des chansons qu’il interprète comme il le sent, sans qu’aucune contrainte ne lui soit dictée par qui que ce soit … Et comme par miracle ça fonctionne, et bien en plus puisque c’est en étant très vite aspiré dans un grand tourbillon musical que l’auditeur se laisse séduire par des mélodies souvent minimalistes, par une diction qui ne répudie aucune hésitation, aucun ânonnement, par des textes qui contiennent un grande part de mystère et qui ne se laissent véritablement découvrir qu’après plusieurs écoutes. On saluera autant la présence de deux griots congolais venus apporter une inspiration toute particulière à deux titres, « Que tu dis » et l’instrumental « Les doux calculs », que celle de The Strange O qui donne une toute autre dimension à « Ce soir » ou encore de Jean Cohen-Solal qui signe diverses parties de flûtes et nombre d’arrangements pour le moins innovants. A un juste milieu entre la pop intimiste, la chanson française et le folk, Ignatus a su trouver l’endroit idéal pour y poser sa plume et ses instruments, c’est sans doute pour cela qu’il le signe d’un très lucide « Je remercie le hasard qui » …