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ROME BUYCE NIGHT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 10 mars 2009
 

Micro sainte
(Zero Egal Petit Intérieur – 2009) 
Durée 55’51 – 11 Titres

Matricule
(Zero Egal Petit Intérieur – 2009) 
Durée 59’54 – 11 Titres

http://www.romebuycenight.com
http://www.myspace.com/romebuycenight

Ce n’est qu’après avoir réuni au sein d’un même album sorti en 2000 leurs diverses compositions que les deux guitaristes fondateurs de Rome Buyce Night, Antoine Ducoin et Guillaume Collet, ressentiront l’envie de créer ce groupe et c’est en se voyant rejoints par le batteur Romain Piegay qu’ils mettront la dernière touche nécessaire à la naissance une histoire qui s’annonce plutôt intéressante. Inspiré par des formations comme Sonic Youth, Godspeed, Pink Floyd ou encore Tortoise, le trio s’en ira définitivement de l’avant pour créer une musique psychédélique qui s’inscrit à un juste croisement entre post rock expérimental et noise et c’est après avoir sorti non seulement un maxi mais aussi deux albums que Rome Buyce Night qui partage son temps entre Paris, Brest et Nantes s’en ira se produire dans nombre de salles et de festivals avant de retrouver le chemin des studios courant 2007 pour y enregistrer non pas un nouvel opus mais bel et bien deux albums qui partent chacun dans des directions à la fois opposées et complémentaires …

C’est en rassurant ceux qui avaient plutôt bien accroché à « Luminaires », le dernier effort en date de Rome Buyce Night, que le trio propose « Matricule », un album qui repart sur les bases psyché et expérimentales de toujours mais qui s’efforce de les emmener encore un peu plus loin en leur insufflant une grosse dose de dub pour en arriver à des pièces à la fois fines et sensuelles comme le sont « Matricule C », « Aureliano Buendia », « Transfert » ou encore « Analog Park ». Plus musclée et surtout beaucoup plus percutante, la musicalité recherchée sur « Sacro sainte » se veut beaucoup plus proche de ce qu’est Rome Buyce Night à la scène, une véritable formation capable de mettre tout son poids dans la balance et de donner de la vie et du corps à ses œuvres.  Peut être un peu surpris mais jamais totalement déstabilisé, l’auditeur découvrira avec un réel plaisir des titres pleins d’audace et de vivacité comme « Dark PopKorn », « Crevette saturée », « Tricote à l’envers » ou encore « Palm Overdrive » qui insistent à chaque instant sur le versant le plus barré d’une formation qui ne manque jamais de partager toute la folie qu’elle a en elle dès lors qu’on lui en donne la possibilité. Des deux visages que nous présente Rome Buyce Night, il est relativement difficile de déterminer lequel est le plus intéressant et tant qu’à faire c’est très bien ainsi puisque les fans auront deux fois plus de raisons d’être heureux de cette double sortie qui regroupe près de deux heures de rock …