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MARILLION à L'OLYMPIA (75) pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
mercredi, 18 février 2009
 

MARILLION
L’OLYMPIA – PARIS (75)
Le 16 février 2009

http://www.marillion.com/
http://www.myspace.com/marillion
http://www.demiansmusic.com/
http://www.myspace.com/demiansmusic

Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann 

Remerciements : Roger (Base Prod), L'Olympia, Michel.

Marillion à L’Olympia. Que de souvenirs qui reviennent d’un coup d’un seul, rien qu’à l’évocation du nom de Marillion. Cela me rappelle ma 1ère voiture, une 4L, Ma 4L. Un concert magnifique au Palais du Pharo à Marseille. La scène, déposée entre le bâtiment du Palais et l’entrée du Vieux Port, et derrière, la vue sur la baie de Marseille avec le château d’If. Le tout sous le soleil couchant. La Gazza Ladra et ... bon allez, ça suffit ! Pourtant hier soir, nous étions pleins à remonter dans nos 4L, R12 ou autres 205 au moment où, pendant la mise en place de la scène, chacun évoquait "son" concert de Marillion.

Avant d’aller plus loin, parlons d’abord du groupe Demians qui assurait (oui on peut le dire) une très bonne première partie. Groupe de rock progressif, Demians est un trio composé de Nicolas Chapel aux chants et guitare, Gaël Hallier aux drums et Antoine Pohu à la basse. Un bon son, une belle présence sur scène et un bon contact avec le public qui a plutôt bien réagi à la prestation de ce bon groupe de rock français. Mais trente minutes, il faut avouer que c’est un peu court. A revoir, mais avec un temps de jeu plus important.

Puis, enfin dirons certains car il est vrai que le changement de scène a été un peu plus long que prévu, arrivèrent ceux pour qui tout le monde était là, Marillion. Une ovation incroyable, aussi bien du haut du dernier balcon jusqu'au devant de la scène, cela n'a été que cris et applaudissements et le groupe, ému, à l’image de Steve Hogarth dont les yeux s'écarquillaient autant qu’ils le pouvaient, était absolument ravi de cet accueil.

Et c’est ainsi que débuta ce show que toutes et tous attendaient depuis très longtemps. La communion fût superbe, la plupart des chansons étaient reprises par le public … Et même celles du dernier album « Happiness Is The Road » semblaient elles aussi faire partie des grands "classics" du band.

Des « Dreamy Street » et « This Train Is My Life » pour commencer puis des « Mad » ou « The Great Escape », « Thunderfly » et surtout un étonnant « Invisible Man » et bien entendu pour conclure « Happiness Is The Road », toute l'étendue du talent de Steve Hogarth, avec toujours cette même voix, cette belle prestance et son super contact avec le public qui a permis de faire passer un « Easter » fort mal engagé.

Steve Rothery, toujours très bon à la guitare, un son, "son" propre son, mais une présence fort discrète sur scène. Et que dire des autres membres du groupe, Ian Mosley aux drums, Pete Trewavas à la basse ou encore Mark Kelly aux claviers. S'il est vrai que les physiques ne sont plus ceux que nous connaissions avant (mais nous sommes nous regardé ?), le talent, lui, est toujours là, et bien là !


 
Alors, c'est vrai qu’il y a eu par moments quelques longueurs, que certains ont peut être (et sûrement) été déçus sur des morceaux, mais il faut aussi reconnaître que l'Olympia a vibré sous les chansons mythiques de ce groupe de légende. Oui, ceux qui sont désormais des parents se sont lâchés comme il y a quelques années. Oui, ma fille va encore me dire "qu’on assure pas", "trop la honte", mais P....N que c’est bon de se lâcher de temps en temps, de replonger dans un temps que les moins de vingt ans ne peuvent … Mais qu'est ce que je dis, et pourtant c’est vrai !

Alors pour tout ça et pour tout ce qui viendra ensuite, merci à Marillion et vivement, vivement de vous revoir à nouveau dans nos salles.

Yann Charles – février 2009